Communiqué
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L’OIM en Ethiopie reloge 57 000 réfugiés depuis la frontière sud-soudanaise

Éthiopie - L’OIM en Ethiopie a déplacé quelque 57 000 réfugiés sud-soudanais depuis la frontière sud-soudanaise vers des camps en Ethiopie depuis l’éclatement de la violence entre le gouvernement sud-soudanais et les forces de l’opposition en décembre 2013.

Dans la province éthiopienne de Gambella, les bateaux de l’OIM ont déplacé près de 450 personnes par jour depuis Aboko-Tergol. Les convois routiers ont permis de déplacer jusqu’à 2 000 personnes par jour depuis Pagak. Parmi les différentes destinations figuraient les camps de réfugiés de Fugnido, de Leitchor et de Kule (anciennement Tierkidi), où les réfugiés reçoivent un abri et de la nourriture.

Les camps atteignent rapidement leur capacité maximale. Leitchor, qui est situé dans une zone inondable, est confronté à d’autres problèmes et les organisations humanitaires et les autorités éthiopiennes s’activent pour identifier de nouveaux sites, pendant que les demandeurs d’asile continuent d’affluer dans le pays en passant par Pagak et Akobo-Tergol.

La plupart des réfugiés sont des femmes et des enfants. Bon nombre ont dû marcher pendant sept à dix jours pour atteindre la frontière, vivant de fruits sauvages, et sont totalement démunis. De nombreuses familles ont également été séparées dans le chaos.

Ojulu Obutha, 36 ans, chef de communauté dans la ville sud-soudanaise d’Akobo, a été séparé de sa femme et de ses enfants lorsqu’ils ont traversé la frontière vers Akobo-Tergol le 18 décembre. Il avait attendu en espérant que la situation se calme. Mais la sécurité s’est détériorée et il a décidé de les suivre jusqu’à Gambella.

« Il y avait des affrontements à Denaka et lorsqu’ils (les rebelles) sont revenus, ils ont commencé à piller la ville d’Akobo… Un ami et moi-même étions les derniers Agnuaks à partir », confie-t-il.

Il espère être bientôt  réuni avec sa femme. « « Quand les affrontements ont commencé, beaucoup de femmes ont traversé la frontière vers Akobo-Tergol à pied. Je ne sais pas où elle se trouve mais j’espère qu’elle m’attend à Fugnido », a-t-il déclaré après s’être enregistré auprès de l’OIM, un jour avant de partir pour être relogé ailleurs par bateau.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Alemayehu Seife-Selassie
OIM Addis Abeba
Email: salemayehu@iom.int
Tel: +251911 63 90 82