Communiqué
Global

L’OIM dévoile la deuxième partie de sa révision mondiale des données et études sur le trafic illicite de migrants

Genève - La Conférence 2018 sur les migrations internationales, l’intégration et la cohésion sociale (IMISCOE), organisée cette année à Barcelone, a également été l’occasion pour l’OIM de lancer sa nouvelle publication intitulée Migrant Smuggling Data and Research: A Global Review of the Emerging Evidence Base – Volume 2 (en anglais).

L’organisme des Nations Unies chargé des migrations fait remarquer que ce rapport reprend là où s’est arrêté le premier volume et s’appuie sur une révision des données et études actuelles sur le trafic illicite de migrants, en couvrant des zones géographiques supplémentaires qui ne pouvaient pas figurer dans le volume 1. Le volume 2 explore également le trafic illicite de migrants dans des pays spécifiques particulièrement touchés par ce phénomène transnational, comme l’Equateur et le Mexique.

Marie McAuliffe, directrice de recherche sur la politique migratoire de l’OIM, a organisé et co-écrit le rapport.

Le volume 2 met en évidence plusieurs aspects communs au trafic illicite de migrants dans divers endroits, notamment son caractère clandestin et caché ; l’agilité et le dynamisme des passeurs, des facilitateurs, des réseaux et des migrants ; et les impacts variables sur les personnes, plus apparents lorsque les choses se passent mal et que les personnes sont lésées ou qu’elles meurent en chemin.

Le rapport fait partie d’un projet plus large de lutte contre le trafic illicite de migrants, dont la recherche est l’un des piliers. Dans son discours de lancement de la publication, Marie McAuliffe a fait remarquer que « la recherche sur le trafic illicite de migrants est tout aussi difficile que la réponse au trafic illicite de migrants pour toutes ces raisons. Elle peut être éprouvante et parfois dangereuse mais très importante. »

Elle a poursuivi en soulignant que la recherche et l’étude critique peuvent nous aider à en apprendre davantage sur les migrants en recueillant leurs expériences, en reconnaissant les circonstances et en comprenant mieux leurs décisions afin d’aider ceux qui sont exploités par des passeurs à se faire entendre. 

Florian G. Forester, qui dirige la Division de gestion de l’immigration et des frontières de l’OIM, a déclaré que le rapport était financé par la République de Turquie.

Florian Forster, qui coordonne les efforts de l’OIM dans le domaine de la lutte contre le trafic illicite de migrants, a souligné l’importance des partenariats et de la coopération étroite avec les agences concernées du système des Nations Unies : « l’OIM coopère notamment de très près avec l’ONUDC, l’initiative récemment lancé par les deux organismes des Nations Unies pour une plateforme conjointe sur la lutte contre le trafic illicite de migrants étant un autre aspect important de cet effort coordonné par tout le système des Nations Unies. » 

Trois recommandations spécifiques pour lutter contre le trafic illicite de migrants ont été émises en s’appuyant sur les deux volumes du rapport : le renforcement des partenariats entre les responsables politiques et les chercheurs sur les aspects du trafic illicite de migrants ; l’amélioration de la capacité de recherche et des institutions dans les régions et les pays où le trafic illicite est fréquent ; l’intérêt accru pour des sujets de recherche et de collecte de données prioritaires et émergents dans l’élaboration de politiques mondiales, régionales et nationales qui répondent mieux au trafic illicite de migrants.

Le rapport intégral est disponible ici (en anglais).

Pour plus d’informations, veuillez contacter Vanessa Okoth-Obbo, siège de l’OIM, Tel : +41 22 717 93 66, Email : vokoth@iom.int