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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM développe les moyens de communication pour la population victime du typhon Haiyan
Philippines - Les opérations humanitaires à grande échelle de l’OIM au lendemain du passage du typhon Haiyan seront soutenues par une opération d’ampleur égale appelant la population touchée à s’assurer de la pertinence et de l’efficacité de l’aide reçue.
En collaboration avec le Département de la sécurité sociale et du développement (DSWD) du gouvernement philippin et d’autres partenaires, l’OIM met en œuvre un réseau de « Communications avec les communautés » (CwC en anglais) qui comprend les journalistes locaux, les centres d’appel et les médias traditionnels. Le projet cible 500 000 personnes dans les centres de déplacés et les communautés d’accueil, en particulier les femmes et les enfants.
Une réponse innovante est requise car les données de l’OIM montrent que 70% de la population touchée n’a toujours pas récupéré le réseau mobile (pour un certain nombre de raisons, notamment l’endommagement des infrastructures, la pauvreté et l’absence d’électricité). Les services d’impression et de télévision sont fortement touchés et la radio ne fonctionne qu’à 50%.
« L’un des problèmes les plus complexes auquel nous sommes confrontés au lendemain de catastrophes est la frustration des communautés touchées », explique Leonard Doyle, responsable des communications internet de l’OIM, qui dirige le réseau CwC. « S’ils ne comprennent pas les décisions qui sont prises en leurs noms et qu’ils ne se sentent pas impliqués, les rumeurs et déformations vont bon train, ce qui, dans le pire des cas, peut conduire à des violences. »
L’OIM prévoit d’élargir le service national d’assistance du DSWD en déployant un centre d’appel qui permettra de communiquer par SMS et par téléphone avec les populations touchées. Le centre d’appel garantira une intervention immédiate et 24h/24 pour les cas d’urgence ou lorsqu’une une vie est en danger.
Pour un grand nombre de raisons, les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables aux violences pendant les déplacements de masse et lorsque leurs logements sont détruits. Les mécanismes d’amélioration des moyens de communications sont également conçus pour aider à réduire les violences sexuelles.
Le centre d’appel servira en outre de plateforme d’information sur la traite des personnes, qui est un réel danger au lendemain du typhon Haiyan. Les « Migrant ouflow desks » de l’OIM, cogérés par le DSWD et le HCR, estiment à près de 5 000 le nombre de personnes quittant les zones touchées pour rejoindre les grands centres urbains où elles peuvent facilement être victimes d’abus sexuels ou d’autres mauvais traitements.
L’OIM et le DSWD sont les principales entités chargées de la gestion et de la coordination des camps. Ils sont donc chargés du bon fonctionnement dans les zones où un grand nombre de personnes ont trouvé refuge. « Nos journalistes basés dans les communautés s’assureront que toutes les populations touchées, qu’elles soient logées dans des abris, dans leur famille ou dans les communautés d’accueil, obtiennent les meilleures informations possibles, tout en respectant les contextes culturels locaux », déclare Leonard Doyle, de l’OIM.
Le projet sera mis en œuvre à Aklan, à Antique, à Capiz, à Iloilo, à Negros occidental, à Cebu, à Samar-Est, à Samar-Ouest et à Leyte.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Romina Santa Clara
Email: rstaclara@iom.int
Tel: +63919 8072798