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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM déplore le décès d’un migrant, tué jeudi lors de son débarquement à Tripoli
Genève - Un migrant soudanais a été tué par balle jeudi, quelques heures après avoir été ramené vers les côtes par les garde-côtes libyens. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), dont le personnel a été témoin de la tragédie, condamne fermement ce décès.
La tragédie s’est produite au point de débarquement d’Abusitta, à Tripoli, alors que 103 migrants rapatriés vers les côtes résistaient à leur renvoi en centre de détention. Le personnel de l’OIM, qui se trouvait sur les lieux pour fournir une aide aux migrants, rapporte que des hommes armés ont tiré en l’air lorsque plusieurs migrants ont tenté d’échapper à leurs gardes.
Le migrant a été touché par une balle dans le ventre. Malgré une prise en charge immédiate sur place par un médecin de l’OIM puis un transfert vers une clinique à proximité, il est décédé deux heures après son admission.
« Cette tragédie devait finir par arriver », a déclaré Leonard Doyle, porte-parole de l’OIM. « L’utilisation de balles réelles contre des civils vulnérables non armés, des hommes, des femmes et des enfants, est inacceptable quelles que soient les circonstances et soulève des questions quant à la sécurité des migrants et du personnel humanitaire. L’OIM appelle les autorités libyennes à procéder à une enquête sur cet incident et à traduire les personnes responsables en justice », a-t-il déclaré.
Ce décès est un rappel brutal des conditions sinistres dans lesquelles vivent les migrants arrêtés par les garde-côtes après avoir payé des passeurs pour les amener en Europe, puis se retrouver en détention, dont les conditions ont été condamnées par l’OIM et les Nations Unies.
Cette tragédie intervient deux mois après que 53 migrants, dont six mineurs, ont été tués par un bombardement au centre de détention de Tajoura. Ce centre reste opérationnel à ce jour, malgré des appels permanents à mettre fin à la détention arbitraire de migrants. L’OIM pense que des alternatives à la détention doivent être trouvées.
Quelque 5 000 femmes, enfants et hommes migrants restent détenus dans des conditions inhumaines en Libye. Plus de 3 000 sont détenus dans des zones de conflit actif où le risque est accru.
Même si l’OIM continue de fournir une aide humanitaire aux personnes vulnérables et touchées par le conflit à travers la Libye, les signalements de plus en plus nombreux d’exactions et de cas de traite dans les centres de détention sont très alarmants.
Les inquiétudes concernant la situation humanitaire en Libye doivent maintenant mener à une action immédiate. Toutes les parties doivent agir pour mettre fin à la souffrance des civils en Libye, en particulier des migrants détenus.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Safa Msehli, OIM Genève, Tel. +41 76 613 3175, email : smsehli@iom.int ou Leonard Doyle, OIM Genève, Tel. +41 792 85 7123, email : ldoyle@iom.int