Communiqué
Global

L’OIM demande au gouvernement et aux employeurs du Kazakhstan de « Faire des droits des migrants une priorité »

Kazakhstan - Le Kazakhstan, pays d’Asie centrale, voit rapidement augmenter l’immigration, et les parties concernées sont appelées à garantir le respect des droits des migrants dès le départ, avant qu’il ne devienne plus tard un problème coûteux à régler.

La montée de l’immigration au Kazakhstan est largement due à l’économie florissante alimentée par des projets de construction, principalement dans l’industrie du pétrole. Malheureusement, les migrants sont particulièrement vulnérables aux violations des droits du travail et de l’homme lorsqu’ils arrivent dans un nouveau pays, à la recherche désespérée de travail peu importe les conditions.

Pour s’assurer que les droits des migrants soient préservés au Kazakhstan, l’USAID a organisé, dans le cadre de son Projet « Dignity and Rights », mis en œuvre par l’OIM, un atelier sur les droits de l’homme et le recrutement éthique, cette semaine, dans la ville d’Almaty. Des employeurs, des universitaires, des représentants du gouvernement, des syndicats, des ONG et des organismes des Nations Unies se sont réunis pour débattre des droits des migrants dans le contexte de la récente vague d’immigration.

Tatiana Hadjiemmanuel, responsable de l’antenne de l’OIM à Almaty, a fait remarquer que plus de 10 millions de migrants travaillent actuellement en Asie centrale, de façon légale ou non, dont près de deux millions sont enregistrés pour un emploi au Kazakhstan.

« La majorité des mouvements en Asie centrale ont lieu pour trouver du travail et sont principalement irréguliers », a-t-elle déclaré. « La récession économique en Russie, et les contrôles qui empêchent les migrants d’entrer à nouveau dans le pays, ont rendu le Kazakhstan attractif, en particulier pour les travailleurs semi-qualifiés. »

Quelque 300 000 migrants ouzbeks, tadjiks et kirghizes sont arrivés l’année dernière et leur nombre devrait croître davantage. A mesure que le Kazakhstan continue de croître en tant que pays de destination pour les travailleurs migrants, nous encourageons tous les acteurs à élaborer des politiques et des programmes qui garantissent non seulement que l’économie et le marché du travail profitent de ces flux, mais aussi que les droits de ces personnes soient protégés dès le départ », a précisé Michael Newson, spécialiste régional de la migration de main-d’œuvre et du développement à l’OIM. « Il devient bien plus coûteux et difficile de corriger les erreurs après coup. »

Vassiliy Yuzanin, chargé du développement du projet régional de l’OIM à Vienne, a mené des discussions sur le droit international relatif aux droits de l’homme et au droit du travail et de son application. Les cadres réglementaires des Etats ont fait l’objet de débats, tout comme la responsabilité des employeurs à respecter les droits des travailleurs migrants.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Tatiana Hadjiemmanuel, OIM Almaty, Tel : +7 7272582240/2581031, Email : tatiana@iom.int