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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM avertit que la crise touchera un Sud-Soudanais sur deux d’ici la fin de l’année
Soudan du Sud - Compte tenu des 1,4 million de personnes déplacées par le conflit actuel au Soudan du Sud qui sévit depuis décembre dernier (un million à l’intérieur du pays et près de 400 000 réfugiés dans la région), l’OIM estime que la situation humanitaire devrait empirer dans les prochains mois et qu’elle touchera un Sud-Soudanais sur deux avant la fin de l’année.
« Avec quatre millions de personnes ayant besoin d’aide humanitaire, la situation me rappelle celle d’Haïti, avec l’épidémie de choléra, la saison des pluies et la menace de famine », a déclaré William Lacy Swing, Directeur général de l’OIM, lors d’une allocution à Genève. « Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir ‘si’ la famine aura lieu mais ‘quand’ elle aura lieu. Nous avons besoin de financement pour prévenir cette situation tout de suite, pas dans six mois », a-t-il ajouté.
L’OIM n’a reçu que 43% des quelque 100 millions de dollars demandés aux donateurs internationaux pour aider 400 000 des déplacés les plus vulnérables au Soudan du Sud cette année. L’Organisation prévient déjà que davantage de fonds seront nécessaires pour répondre à la crise humanitaire qui ne cesse d’évoluer.
« Les marchés sont vides et les agriculteurs ne sèment pas en raison de l’insécurité qui se répand dans le pays comme une trainée de poudre depuis six mois », déclare David Derthick, chef de mission de l’OIM au Soudan du Sud.
« L’opération représente un défi et coûte très cher. Nous intensifions nos efforts dans un pays de la taille de la France qui est très difficile d’accès, où les routes et infrastructures sont quasi inexistantes, avec 60% de chemins inaccessibles pendant la saison des pluies qui sévit actuellement. Certaines zones sont trop dangereuses et d’autres ne sont accessibles que par hélicoptère », fait-il remarquer.
Forte de 87 employés internationaux et 500 employés nationaux répartis dans 10 endroits à travers le Soudan du Sud, l’OIM coordonne et gère les camps, distribue des abris temporaires et de l’aide non alimentaire, coordonne les efforts pour l’eau, l’assainissement et l’hygiène (WASH), fournit des soins de santé d’urgence et une éducation et soutient la campagne de vaccination orale contre le choléra menée à bien par l’OMS.
Elle étend également les sites de protection des civils (PoC) dans les bâtiments de l’UNMISS où quelque 95 000 personnes déplacées se protègent de la violence. Elle met également à disposition un service de transport en commun pour les déplacements de la communauté humanitaire.
L’OIM travaille en outre avec le HCR et d’autres partenaires pour fournir de l’aide (transport, aide non alimentaire, eau et assainissement) aux réfugiés sud-soudanais ayant trouvé refuge dans les pays voisins, notamment 120 000 en Ethiopie, 100 000 en Ouganda, 50 000 au Kenya et 27 000 au Soudan.
« L’ampleur de la crise a pris de court la communauté humanitaire en décembre dernier, alors que nous étions en pleine transition vers des programmes de développement. Nous avons aujourd’hui besoin de bien plus de financement de la part des donateurs pour faire face à cette situation. Nous sommes présents au Soudan du Sud depuis longtemps et avons l’intention d’y rester », a déclaré David Derthick.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Harish Murthi
OIM Juba
Email : hmurthi@iom.int