-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
L’OIM au Yémen célèbre la Journée mondiale contre la traite des personnes
Yemen - Cette semaine, l’OIM au Yémen célébrait la Journée mondiale contre la traite des personnes, qui a lieu le 30 juillet, en organisant une conférence sur la lutte contre la traite à Sana’a, la capitale.
Plus de 300 participants ont participé à l’événement pour débattre des questions de traite au Yémen, en particulier de la traite des enfants. Les intervenants ont mis en avant la nécessité pour les organisations d’agir en partenariat afin de protéger les droits de l’homme et d’améliorer l’aide aux victimes.
L’instabilité économique et sociale des 15 derniers mois a permis aux passeurs et aux trafiquants d’exploiter des victimes vulnérables. Elle crée un climat favorable permettant aux groupes criminels organisés de gagner des milliards de dollars de leurs activités de traite et d’extorsion.
L’OIM au Yémen travaille avec le gouvernement yéménite en vue de renforcer sa capacité de lutte contre la traite depuis 2007. Elle aide à élaborer et à mettre en œuvre des mesures de lutte contre la traite et à améliorer la coopération entre différentes organisations dans le pays.
Les données de l’OIM montrent les progrès accomplis ces dernières années dans le domaine de la lutte contre la traite. Par exemple, il est désormais un fait largement reconnu que les hommes sont aussi victimes de traite et que la traite n’est pas toujours synonyme d’exploitation sexuelle. La plupart des victimes aidées par l’OIM dans le monde (85%) l’ont été à l’étranger.
Les victimes de traite aidées par l’OIM en 2015 l’avaient été pendant trois ans en moyenne, même si certaines ont été réduites en esclavage pendant des périodes allant jusqu’à 25 ans. Environ 13% des cas traités par l’OIM (un sur huit) concernaient des enfants. Parmi les victimes de traite à des fins d’exploitation sexuelle, près d’une sur cinq était un enfant. Parmi les victimes exploitées pour le travail, 4% étaient des enfants.
Forte de ces analyses, l’OIM au Yémen a lancé des sondages dans deux domaines importants. Le premier concernait la hausse du nombre de mariages de jeunes filles yéménites à des étrangers. Il a montré que bon nombre de ces mariages étaient en fait une forme de traite, ce qui a contribué à appeler à mettre en œuvre une législation pour interdire cette pratique. Des campagnes de sensibilisation et des couvertures médiatiques ont permis de faire diminuer cette pratique dans certaines zones.
Un deuxième sondage a été réalisé pour mieux comprendre l’exploitation des migrants dans la culture du qat dans la région de Rada’a. Il a révélé que les conditions de travail (nourriture et logement) des travailleurs migrants éthiopiens et yéménites étaient similaires. Mais en raison de la nature illégale de leur statut administratif au Yémen, les travailleurs éthiopiens, tout comme d’autres migrants dans le secteur agricole, étaient davantage exposés au risque de mauvais traitement.
S’appuyant sur les résultats des sondages, l’OIM a offert son soutien au gouvernement dans divers domaines, notamment la protection des victimes, les activités de prévention centrées sur l’exploitation des enfants et le renforcement de capacités.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Ahlam Al Masany, OIM Yémen, Tel. +967 736800296, Email: aalmasany@iom.int