Senegal - La semaine dernière, l’OIM au Sénégal a organisé un atelier de formation à la migration pour les médias sénégalais.

La formation, suivie par 11 journalistes, un membre de la Police nationale et un représentant de la Direction Générale des Sénégalais de l’Extérieur (DGSE), a été dispensée par deux journalistes et un formateur de l’OIM au Sénégal.

Les participants qui ont été formés à la terminologie de la migration, notamment à la différence entre traite des personnes et trafic illicite de migrants, ont également appris comment écrire des articles sur la migration.

A la fin de l’atelier, ils ont produit une liste de recommandations à présenter aux acteurs clés de la migration au Sénégal, notamment à l’OIM, à la DGSE et à l’Institut Panos de l’Afrique de l’Ouest (IPAO).

Parmi les recommandations figuraient : la création d’un réseau, l’établissement d’une charte et d’un code de conduite pour ses membres, l’organisation d’événements visant à élargir le réseau au niveau international et l’attribution de prix et d’avantages récompensant le bon journalisme.

« Nous sommes convaincus que les ateliers comme celui-ci dispensés par l’OIM sont essentiels au développement de notre société. Je ne saurais trop insister sur l’importance du réseau et de la collaboration étroite entre tous les acteurs : OIM, gouvernement, police et médias », a déclaré Mariama Cissé, représentante de la DGSE.

La formation faisait partie d’un projet de l’OIM financé par le DFID britannique visant à promouvoir une migration sûre et éclairée dans la région en diffusant des informations précises sur la migration aux migrants potentiels, aux migrants en transit et aux communautés d’accueil. Elle soutiendra également le lancement d’un réseau régional spécialisé de journalistes sur la migration en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Tijs Magagi Hoornaert, OIM Sénégal, Tel: +221 784 600 619, Email: tmhoornaert@iom.int