Communiqué
Global

L’OIM au Mozambique organise une formation de formateurs pour gérer la réponse d’urgence

Mozambique - En raison de sa situation géographique, le Mozambique est souvent touché par des catastrophes tels que des inondations, des sécheresses, des cyclones et des séismes. En 2016, plus de 1,2 millions de personnes sont exposées au risque d’insécurité alimentaire en raison des sécheresses et des inondations, dont 600 000 personnes prises dans la crise nécessitent une aide alimentaire immédiate et 600 000 autres sont considérées comme étant à risque.

La prévention et la réduction de ces événements ainsi que la réponse à leur apporter nécessitent que le pays prévoie de garantir un processus de réponse d’urgence décentralisé à tous les niveaux. La participation de tous les secteurs du gouvernement et de la communauté est la stratégie adoptée par le gouvernement du Mozambique.

Garantir la décentralisation du processus de réponse d’urgence du gouvernement nécessite que tous les acteurs aient connaissance de leurs rôles et de leurs responsabilités. Ainsi, après un travail commun entre l’Institut national de gestion des catastrophes (INGC) et l’OIM, avec le financement de l’OFDA, les deux institutions ont débuté, le 21 mars, la première Formation de formateurs en matière de gestion de la réponse d’urgence de 25 responsables de l’INGC dans les provinces de Tete, de Manica, de Gaza, de Maputo et d’Inhambane et dans les villes de Vilankulo et de Maputo, de plus de 8 millions d’habitants.

Cette première formation est dispensée avec une méthodologie interactive développée par l’OIM grâce au manuel de formation de l’INGC mis à jour. La formation permettra aux futurs formateurs de disposer d’une trousse à outils qui comprendra une manuel technique avec le contenu suivant : planification d’urgence, évaluation rapide et évaluation des besoins en matière de gestion de l’urgence et de l’information, ainsi que des outils pédagogiques et des outils d’orientation pour élaborer des sessions d’information à différents niveaux des structures nationales d’intervention d’urgence.

D’après Nelma de Oliveira,  l’une des premières formatrices de l’INGC en gestion des interventions d’urgence formée par l’OIM, « cette formation facilite le processus de décentralisation car elle utilise des outils pratiques qui enseigne aux Centre d’opérations d’urgence (COE) comment gérer les situations d’urgence. Grâce à cette formation, les formateurs peuvent facilement identifier et pallier les lacunes des bénéficiaires de la formation. »

Pour plus d’informations, veuillez contacter Manuel Pereira, coordinateur du programme de l’OIM, Tel: +258 823 089 655. Email: Mpereira@iom.int

L’Indice mondial du risque climatique 2015 analyse dans quelle mesure les pays sont touchés par des événements liés aux intempéries (tempêtes, inondations, vagues de chaleur, etc.). L’analyse repose sur l’un des ensembles de données les plus fiables sur les impacts d’événements climatiques extrêmes et sur les données socioéconomiques associées. D’après l’Indice, en 2013, avec un score de 21,67, le Mozambique faisait partie des 10 pays du bas de la liste en raison des situations d’urgence provoquées par les inondations.