Sri Lanka - Les pluies torrentielles tombées au Sri Lanka ont causé d’importants glissements de terrain et des inondations qui ont fait des dizaines de victimes et forcé des centaines de milliers de personnes à se déplacer. D’après les données du Centre national de gestion des catastrophes, 340 150 personnes ont été touchées dans l’ensemble du pays, parmi lesquelles 237 240 se trouvent toujours dans des centres d’évacuation.

L’OIM a procédé à des évaluations préliminaires dans les régions les plus touchées des districts de Kegalle et de Rathnapura (tous deux situés à environ 80 km de Colombo et où plus de 35 000 personnes ont été touchées), ainsi que dans les régions urbaines de Colombo et de Gampaha.

Les habitants retournent chez eux à mesure que le niveau de l’eau baisse. Cependant, dans les régions où sont survenus des glissements de terrain, comme Kegalle, ils sont actuellement hébergés dans des centres d’évacuation et il est peu probable qu’ils puissent retrouver leur foyer prochainement.

Le gouvernement a diffusé des messages d’alerte contre les risques de glissements de terrain et examine les options dont il dispose pour installer des abris pour le moyen à long terme. Certaines habitations ont été complètement détruites et des solutions de logement permanentes sont nécessaires.

Dans le cadre d’un mécanisme de financement d’intervention rapide du Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence (CERF), l’OIM fournira des abris d’urgence et des articles ménagers à 2 783 familles dans les zones les plus touchées.

L’OIM lance un appel de 2 millions de dollars supplémentaires pour répondre aux besoins d'abris de transition, de soins de santé, d’assainissement, d’hygiène et d'eau des personnes touchées. 

Les centres d’évacuation ont été installés dans les écoles locales et les édifices religieux, même si ceux-ci ne sont pas conçus pour héberger des personnes en situation d’urgence. Ils sont surpeuplés et les conditions sanitaires et d’hygiène sont très vite devenues problématiques, en particulier pour les femmes.

« Nous évaluons la situation sur le terrain dans le but de mettre en place des systèmes dans les centres d’évacuation », explique Giuseppe Crocetti, chef de mission de l’OIM à Colombo. « Nous allons aussi aider à gérer les centres, car il est essentiel de garantir la sécurité et l’intimité des familles durant cette période de détresse. »

Rapport sur la situation due aux inondations et aux glissements de terrain au Sri Lanka, 26 mai 2016, ici.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Giuseppe Crocetti de l’OIM au Sri Lanka. Email : gcrocetti@iom.int, Tél : +94 115 325 300