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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM appelle à ouvrir des couloirs humanitaires pour atteindre les déplacés en Iraq
Iraq - L’OIM appelle à ouvrir les couloirs humanitaires pour atteindre des dizaines de milliers d’Iraquiens déplacés qui ont fui les affrontements au nord de l’Iraq et qui sont aujourd’hui dispersés dans 17 des 18 gouvernorats du pays.
« L’OIM a pu distribuer des articles de secours fournis par elle-même, par le PAM et par l’UNICEF à quelque 10 000 personnes ce mois-ci, mais c’est une goutte d’eau dans l’océan par rapport aux dizaines de milliers de personnes qui ont été déplacées par les affrontements à Mossoul, Tal Afar et Tikr?t, et maintenant en direction du sud vers Bagdad », a déclaré Mandie Alexander, coordinatrice des opérations d’urgence de l’OIM à Bagdad.
« Nous ne pouvons pas évaluer leurs besoins avec précision ni leur distribuer de l’aide en raison du manque de sécurité et des centaines de barrages routiers. Ces barrages, installés par le gouvernement et les groupes armés de l’opposition, empêchent également les habitants d’atteindre les points de distribution. Nous ne pouvons pas les atteindre et ils n’arrivent pas non plus à parvenir jusqu’à nous », a-t-elle fait remarquer hier (26 juin9, lors d’une réunion de donateurs au siège de l’OIM à Genève.
L’OIM appelle également les écoles, les mosquées et les hôpitaux à être sécurisés et déclarés comme zones neutres afin de distribuer de l’aide aux personnes déplacées ayant trouvé refuge dans ces bâtiments publics. De nombreuses mosquées ont essuyé des coups de feu lors des récents affrontements et les deux principaux hôpitaux de Mossoul ont été détruits.
« L’Iraq n’est plus le pays que nous avons connu et ne le sera jamais plus. C’est un pays complètement différent aujourd’hui. Nous avons fait un pas en arrière et sommes remontés à l’époque des crises de 2003 et 2006. Nous faisons aujourd’hui face à une crise humanitaire très complexe avec des énormes obstacles à surmonter », confie Mandie Alexander.
L’OIM a 250 employés nationaux et internationaux en Iraq. Lorsque la sécurité le permet, les équipes d’évaluation et de réponse rapide (RART) recueillent des données sur l’emplacement des personnes déplacées et sur leurs besoins, données qui sont ensuite incorporées dans la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM et partagées avec le gouvernement et la communauté humanitaire sur le terrain.
La collecte de données et la communication avec les RART sont de plus en plus difficiles, en raison de la coupure quasi totale de toutes les lignes téléphoniques, des connexions internet et des réseaux sociaux.
L’OIM a cependant pu localiser et identifier les besoins de 240 000 déplacés à 240 endroits différents. Les données de la DTM montrent que la grande majorité des déplacements récents a eu lieu dans les gouvernorats de Ninewa, de Salah ad-Din et de Diyala, et en particulier dans celui de Ninewa.
Parmi les familles fuyant à travers les frontières des gouvernorats, la plupart ont trouvé refuge dans les gouvernorats de la région kurde d’Iraq, de Dahuk, d’Arbil et d’As-Sulaymaniya. Des familles en plus petits nombres ont également été identifiées dans les gouvernorats de Basra, de Dhi Qar, de Maysan, d’An-Najaf, d’Al-Qadisiyya et de Wasit.
« La localisation des déplacés est une opération très difficile. Les gens sont constamment en déplacement. La situation change d’une heure à l’autre et reste très instable. Les familles déplacées sont fréquemment sujettes à de multiples déplacements », déclare Mandie Alexander.
D’après elle, la difficulté a été accentuée par la montée en flèche des prix des biens de première nécessité. Le carburant devient également de plus en plus rare, faisant augmenter les coûts de transport. Le système bancaire a plus ou moins cessé de fonctionner et les organismes humanitaires, dont l’OIM, ont de plus en plus de mal à se procurer de l’aide à l’intérieur du pays.
Dans le cadre d’un appel inter agences des Nations Unies, l’OIM demande 40 millions de dollars pour maintenir en place son système de suivi des déplacements, pour se procurer et distribuer 5000 tentes et 60 000 articles d’aide non alimentaire, et pour déployer des cliniques mobiles. Elle recherche également 7,5 millions de dollars pour aider les ressortissants étrangers bloqués à rentrer chez eux, en réponse à des demandes des Philippines, du Népal, du Sri Lanka et du Bangladesh.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Mandie Alexander
OIM iraq
Email: malexander@iom.int
Mobile: +962 79 6999 426 (Jordanie)
Mobile: +964 782 650 4200 (Iraq)