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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM appelle à déployer des interventions coordonnées pour venir en aide aux 400 000 réfugiés qui affluent à Cox’s Bazar au Bangladesh
Cox’s Bazar – L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, a fait part, hier, de la nécessité de déployer des interventions humanitaires coordonnées en réponse à l’afflux massif de personnes démunies ayant fui le Myanmar pour se réfugier à Cox’s Bazar. Le nombre de nouveaux arrivants est estimé à 391 000 et cet afflux ne montre aucun signe de ralentissement tandis que les fumées des villages en feu restent clairement visibles dans l’Etat birman de Rakhine depuis le district de Cox’s Bazar.
Des milliers de nouveaux arrivants marchent en direction du nord le long de routes obstruées vers le site d’installation de 600 hectares délimité par le gouvernement. Situé entre les deux plus grands établissements humains de fortune de Kutupalong et de Balukhali, le site permettra aux organismes humanitaires de porter secours aux plus de 200 000 nouveaux arrivants qui campent ou vivent dehors à même le sol, à flanc de colline ou au bord de la route.
Dans ces installations de fortune, les personnes qui arrivent du Myanmar épuisées, affamées et souvent traumatisées par la violence dont elles ont été témoins, vivent dans des conditions terribles, souvent sans abri, ni nourriture, ni accès à l’eau salubre ou aux services de base.
« Pour faire face à cet afflux, qui est sans précédent en termes de trafic et de nombre, nous devons assurer la coordination des interventions entre le nombre croissant d’organismes qui portent secours aux milliers de personnes affluant à Cox’s Bazar », a déclaré Mohammed Abdiker, Directeur des opérations d’urgence de l’OIM. « Pour aider les plus vulnérables, nous devons identifier qui a besoin de quoi et où et quel organisme peut intervenir. Cela est essentiel pour aider les personnes qui en ont le plus besoin, aussi rapidement que possible. »
L’OIM a constitué le Groupe de coordination intersectorielle (GCI), qui publie un rapport quotidien résumant les interventions d’urgence déployées dans les domaines suivants : abris ; aide non alimentaire ; eau, assainissement et hygiène ; santé ; sécurité ; dignité et droits de l’homme ; éducation ; et nutrition. Chaque domaine est dirigé par un organisme opérationnel qui coordonne le travail des autres organismes dans ce domaine. Ils transmettent à leur tour les informations à l’unité de coordination du GCI, qui les utilise pour cartographier l’urgence et identifier les ressources, les besoins et les organismes qui peuvent intervenir.
Le gouvernement du Bangladesh, des gouvernements étrangers dont la Turquie, l’Indonésie et la Malaisie, et les organismes humanitaires sur le terrain s’activent jour et nuit pour fournir de la nourriture, des abris, de l’eau, de l’assainissement et d’autres services dont les nouveaux arrivants ont besoin.
Les organismes du GCI en mission à Cox’s Bazar lancent un appel de 77,1 millions de dollars pour financer les interventions d’urgence jusqu’à la fin de l’année (Plan d'intervention préliminaire du GCI). Plusieurs organismes, dont l’OIM, ont débloqué du financement de leurs réserves d’urgence. Le Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence, la Commission européenne et le Royaume-Uni ont également engagés des fonds mais les organismes font face à un important déficit qui ne fera qu’augmenter à mesure que les réfugiés continuent d’affluer depuis le Myanmar.
Dans le cadre de l’appel global du GCI, l’OIM a lancé un appel éclair de 26,1 millions de dollars couvrant les trois prochains mois, pour répondre aux besoins immédiats des personnes récemment arrivées. L’appel comprend 100 000 dollars pour la coordination des interventions.
Dans le cadre de la « Stratégie nationale du Bangladesh sur les réfugiés birmans et les ressortissants birmans sans papiers au Bangladesh », l’OIM coordonne l’aide humanitaire aux personnes qui ont traversé la frontière vers le Bangladesh depuis le Myanmar et aux communautés d’accueil vulnérables à Cox’s Bazar depuis 2014. Avant ce dernier afflux, l’OIM au Bangladesh coordonnait l’aide humanitaire pour quelque 200 000 personnes vivant dans des installations de fortune et dans les communautés d’accueil de Cox’s Bazar. Les services de secours fournis par l’OIM et les organismes partenaires comprennent l’eau salubre et l’assainissement, les abris, la sécurité alimentaire, les soins de santé, l’éducation, et le soutien psychosocial aux plus vulnérables dont bon nombre souffrent de traumatismes psychologiques aigus ou sont des survivants de violences sexuelles.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Peppi Siddiq, OIM Dhaka, Tel : +8801755568894, Email : pksiddiq@iom.int
Chris Lom à Cox’s Bazar, Tel. +8801733335221, Email : clom@iom.int