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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM améliore les conditions de vie des familles déplacées dans la province du Tanganyika, en RD du Congo
Kalemie - Dans la ville de Kalemie, située au sud-est du Congo, l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, continue de reloger les déplacés internes depuis les centres collectifs urbains surpeuplés et insalubres vers un site de déplacement récemment établi à Kalunga, à proximité. La majorité des centres collectifs sont d’anciennes écoles.
Plus de 200 familles ont été transférées par l’OIM depuis l’école primaire La Gloire vers le site de Kalunga mercredi (14/03), portant le nombre total de familles relogées à 1 930.
« Nous espérons terminer le relogement des 240 familles restantes toujours présentes dans l’école dans les prochains jours », a déclaré Amalia Torres, responsable de l’antenne de l’OIM à Kalemie. « Les pluies aggravent déjà les mauvaises conditions de vie dans l’école et les familles attendent désespérément d’être réinstallées à Kalunga, où elles pourront vivre dans des conditions décentes », a-t-elle ajouté.
Quelque 11 800 familles vivent toujours dans des conditions extrêmement dangereuses dans six centres collectifs à Kalemie, l’école primaire La Gloire étant l’un d’entre eux.
« De nombreuses familles utilisent de simples moustiquaires comme abri. L’absence totale d’espace entre ces abris misérables et précaires les expose aux incendies, aux catastrophes, à l’insécurité et à de nombreux autres risques », a-t-elle conclu.
L’OIM souhaite reloger 6 000 familles déplacées de quatre écoles à Kalemie vers Kalunga et vers d’autres sites pré-identifiés avec le financement du Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence (CERF-RR).
Avant de transférer les familles déplacées, l’OIM mène à bien des activités de planification du site comme la démarcation des parcelles, la construction de hangars de transit et la délimitation des couloirs sanitaires pour s’assurer que les normes de base de coordination et de gestion des camps (CCCM) soient respectées dans les extensions du site.
Le site de Kalunga accueille actuellement quelque 3 500 familles déplacées à l’intérieur du pays. L’OIM et ses partenaires leur fournissent des abris, de l’eau et des services d’assainissement et d’hygiène. Les enfants déplacés ont également accès à l’éducation et les familles ont repris leurs activités agricoles pour les aider à compléter leurs besoins alimentaires et nutritionnels.
L’OIM à Kalemie a également aidé au retour volontaire de 390 personnes à Kasanga-Mtoa et à Lukuangullo, situés à une dizaine de kilomètres de Kalemie.
D’après les résultats du sondage de l’OIM sur les intentions de retour dans les sites ciblés, les familles qui ne peuvent pas retourner dans leur lieu d’origine en raison de l’insécurité persistante sont transférées vers les sites de déplacement. Là-bas, elles reçoivent un kit d’abri d’urgence de l’OIM et un soutien technique pour construire leur propre abri. Pour les plus vulnérables, l’OIM et le comité du site ont mobilisé et formé un groupe de jeunes déplacés internes pour construire leurs abris à leur place s’ils ne peuvent pas le faire seuls.
Le 13 mars, Mark Lowcock, Sous-secrétaire général pour les affaires humanitaires et coordonnateur de l’urgence à l’OCHA, et Sigrid Kaag, Ministre hollandaise du commerce extérieur et de la coopération au développement, se sont rendus dans les sites de déplacement à Kalunga et à Katanika, où ils ont rencontré les comités des sites et les déplacés internes.
La délégation, qui comptait également Kim Bolduc, coordonnatrice humanitaire en République démocratique du Congo (RDC), et Julien Harneis, coordonnateur humanitaire adjoint, a également rencontré Richard Ngoy Kitangala, gouverneur de la province, Virginie Nkulu Nemba, Ministre provinciale des affaires humanitaires, et d’autres acteurs humanitaires dans la province. Jean-Philippe Chauzy, chef de mission de l’OIM en RDC, a accompagné la délégation. Sur le site de Kalunga, l’OIM a présenté, à la délégation, le projet de réinstallation en cours et les activités de construction d’abris d’urgence qui visent à améliorer les conditions de vie des familles déplacées dans les écoles de Kalemie jusqu’à leur transfert vers les sites de transit.
Quelque 630 000 personnes ont dû fuir leur domicile dans la province du Tanganyika, portant le nombre total de déplacés à 4,5 millions et le nombre de personnes nécessitant une aide humanitaire d’urgence à 13,1 millions cette année.
« L’OIM espère que la Conférence des donateurs co-organisée avec la Commission européenne, les Nations Unies et le gouvernement hollandais le 13 avril, à Genève, nous aidera à relever les énormes défis humanitaires en RDC », a déclaré Jean-Philippe Chauzy. « Le monde ne peut tout simplement pas rester les bras croisés et ignorer l’immense souffrance du peuple congolais. »
En décembre 2017, l’OIM a lancé un appel de 75 millions de dollars pour répondre aux besoins croissants urgents des déplacés et des communautés qui les accueillent à travers le pays. A ce jour, l’Organisation a reçu 4,7 millions de dollars dans le cadre de son appel.
Vous pouvez consulter l’appel intégral ici.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Olivia Headon, siège de l’OIM, Tel : +41794035365, Email : oheadon@iom.int
Jean-Philippe Chauzy, OIM Kinshasa, Tel : +243 827 339 827, Email : jpchauzy@iom.int