Communiqué
Global

L’OIM aide les Tchadiens qui fuient Boko Haram et les communautés frontalières touchées

Chad - Depuis début janvier 2015, environ 32 000 Tchadiens et autres déplacés internes ont fui les attaques de Boko Haram et ont franchi la frontière depuis le Nigéria vers la région du Lac Tchad, au Tchad.

Ils vivent actuellement dans des conditions précaires et ont urgemment besoin d’aide humanitaire pour satisfaire leurs besoins primaires en termes de nourriture, d’eau, d’assainissement, d’abris et de soins de santé. Bon nombre nécessitent également un soutien psychosocial, des services de localisation et de réunification familiale un transport vers leur lieu d’origine.

Les communautés locales, qui subissent déjà la forte hausse du coût de la vie et la perte de leur commerce d’exportation de bétail en raison de la fermeture de la frontière avec le Nigéria pour des raisons de sécurité, sont elles aussi en souffrance.

Avec le soutien du Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence (CERF), l’OIM au Tchad enregistre désormais les rapatriés et les déplacés internes et établit leur profil dans les villages les plus durement touchés dans la région du Lac Tchad, afin d’identifier les plus vulnérables d’entre eux.

L’Organisation travaillera en coopération étroite avec le HCR pour l’établissement des profils, qui ciblera les personnes ayant des besoins spécifiques et les familles vulnérables, notamment les mères célibataires et les femmes chefs de famille.

Le 17 mai, L’OIM a fourni des examens médicaux, de la nourriture et un transport vers leur lieu d’origine à 84 rapatriés tchadiens depuis Bagasoula vers Mayo Kebbi, Moyen Chari, N’Djamena, Mandoul, Logone Oriental, Tandjile et Logone Occidental.

Les fonds du CERF permettront également à l’OIM de fournir des articles d’aide non alimentaire et des kits pour la construction d’abris aux plus vulnérables. Ils permettront de financer le renforcement des capacités des bénévoles de la Croix-Rouge à fournir des services de soutien psychosocial, notamment d’éducation psychosociale, de thérapie individuelle et des activités récréatives dans les quatre sous-préfectures de la région du Lac.

« Les attaques de Boko Haram au Nigéria et au Tchad provoquent un afflux de personnes très traumatisées et vulnérables dans la région frontalière. Les communautés déjà vulnérables en portent le fardeau et partagent généreusement leurs maigres ressources avec les nouveaux arrivants jusqu’à ce que l’aide humanitaire arrive. Ces personnes ont besoin d’aide maintenant », a déclaré Qasim Sufi, chef de mission de l’OIM au Tchad.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Qasim, OIM Tchad, +235 629 00674, Email: qsufi@iom.int