Communiqué
Global

L’OIM aide les Rwandais rapatriés de Tanzanie

Rwanda - L’OIM a fourni une aide au transport d’urgence à plus de 15 000 Rwandais rapatriés de Tanzanie au cours des six derniers mois.

Les rapatriés ont été expulsés de Tanzanie suite à une directive présidentielle de juillet 2013 exigeant que tous les migrants irréguliers présents dans la région de Kagera quittent le pays d’ici le 11 août 2013, avant d’être expulsés de force par les forces de sécurité.

« Nous supposons que la grande majorité des Rwandais dépourvus de « documents de résidence valables » ont été expulsés car le nombre d’expulsés qui arrivent à la frontière est aujourd’hui très faible », a déclaré Catherine Northing, chef de mission de l’OIM au Rwanda.

Au 21 janvier, 14 461 Rwandais, dont près d’un tiers de femmes, notamment de femmes enceintes, étaient arrivés à la frontière tanzanienne avec le Rwanda.

Bon nombre d’entre elles étaient en mauvais état de santé physique et mentale après avoir été blessées lors du processus d’expulsion. La plupart sont arrivées à la frontière sans rien. Les rapatriés comprenaient des personnes qui avaient été mariées à des Tanzaniens puis séparées. D’autres étaient nées en Tanzanie, n’avaient jamais vécu au Rwanda et n’avaient donc aucunes attaches familiales.

L’OIM a répondu à la crise en fournissant un moyen de transport depuis les postes frontières de Rusumo et de Ndego vers les centres de transit et d’accueil. Pour soulager les centres, elle a également fourni aux rapatriés des moyens de transport vers leurs districts d’origine et de transfert entre les centres, et les a aidés à se reloger, dans le cadre d’un programme financé par le Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence.

Lors du processus, les rapatriés sont restés à trois endroits différents dans les districts de Kirehe et de Kayonza. L’aide de l’OIM consistait à fournir des moyens de transport et à aider le Ministère rwandais de la gestion des catastrophes et des affaires des réfugiés (MIDIMAR) à réhabiliter les abris d’urgence et à gérer les camps, en fournissant notamment des matériaux de construction et du bois de chauffage.

Tous les rapatriés ont désormais été transportés vers leur district d’origine ou dans des sites de relogement. Cependant, bon nombre n’ont pas de logement dans lequel retourner et vivent dans des petits camps de district à 30 endroits différents.

Les autorités des districts leur fournissent du terrain et d’autres types d’aide mais manquent de ressources adéquates pour leur fournir une aide à la réintégration, notamment des abris.

« La phase d’urgence humanitaire est désormais terminée mais les rapatriés ont toujours urgemment besoin d’une aide à la réintégration dans leur district d’origine ou d’une aide au relogement. L’OIM peut les aider mais a besoin de financement de la part des donateurs internationaux », déclare Northing.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Asel Myrzabekova
Email:  amyrzabekova@iom.int
Tel:  +250 (0)252 586710.