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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM aide les communautés accueillant des réfugiés en Mauritanie à être plus autonomes
Mauritanie - L’OIM lance un projet visant à accroître l’autonomie et l’indépendance dans les communautés accueillant des réfugiés maliens au sud-est de la Mauritanie.
Le projet de 284 000 euros sur 5 ans, financé par le gouvernement italien, vise à autonomiser les communautés d’accueil vivant autour du camp de réfugiés de M’bera, au sud-est du pays, et d’améliorer leur résistance, en réduisant le risque de conflit et d’émigration dans les zones rurales.
Le projet est une action en préparation du Programme de développement régional pour l’Afrique du Nord qui sera prochainement lancé, dirigé par l’Italie et par un consortium de 14 Etats membres, et financé par la Commission européenne.
La région du sud-est de la Mauritanie qui partage sa frontière avec le Mali souffre d’une forte pression climatique, qui raréfie chaque année les ressources naturelles et qui menace les moyens de subsistance de la population locale.
Le conflit au nord du Mali en 2012 a donné lieu à la création du camp de réfugiés de M’bera, à la frontière entre la Mauritanie et le Mali, pour offrir un refuge aux Maliens fuyant le conflit. D’après le HCR, au 1er juillet 2015, le camp accueillait quelque 50 000 réfugiés.
Le camp exerce une pression considérable sur l’environnement déjà fragile. Les communautés d’accueil et les réfugiés se battent pour le bois de chauffage, l’eau et les pâtures. Il a également fortement fait augmenter le prix des articles de base, car la demande dépasse l’offre.
La « destitution » de quelque 10 000 réfugiés mauritaniens, qui ne peuvent plus bénéficier pleinement de l’aide proposée dans le camp, et qui devraient retourner dans leurs villages d’origine, exerce une pression supplémentaire sur les ressources disponibles limitées, provoquant ainsi des tensions accrues entre les trois groupes.
« Le projet vise à soutenir les communautés d’accueil dans le développement d’une plus grande autonomie, grâce à l’amélioration de leur agriculture et de leur capacité d’élevage du bétail, ainsi qu’à la mise en place d’une réponse adaptée aux besoins engendrés par l’existence d’une importante population de réfugiés qui se battent pour les ressources naturelles », a expliqué Momme Helly Ducros, chargé du projet de l’OIM. « Il est nécessaire de promouvoir la création d’un dialogue pacifique et constructif entre les communautés d’accueil, les Mauritaniens « destitués » et les réfugiés maliens », a t-il ajouté.
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM en Mauritanie, Momme Helly Ducros, Tel: +222 45244081, Email: mducros@iom.int ou Flavia Giordani, Tel +22245244081, Email: fgiordani@iom.int