Communiqué
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L’OIM aide la Namibie à mettre en place un système de cartes de résidents frontaliers

Tanzanie Le Centre africain de l’OIM pour le renforcement de capacités, l’OIM en Namibie et le Ministère namibien de l’intérieur et de l’immigration viennent de terminer une évaluation de neuf jours sur l’introduction d’une carte de résident frontalier pour les habitants des zones frontalières entre la Namibie et l’Angola. Le projet a été financé par le Fonds de développement de l’OIM.

La frontière de 2 500 km, avec ses 10 points d’entrée, est extrêmement hétérogène en termes de géographie, de relations transfrontalières, de nombre de voyageurs et de procédures liées aux passages aux frontières temporaires qui ont été mises en place en attendant la création de la carte de résident frontalier.

La mise en œuvre de cette carte sera orientée par un accord existant entre la Namibie et l’Angola, signé en 1996, visant à faciliter les mouvements transfrontières des habitants frontaliers qui vivent dans un rayon de 30 km de la frontière. Elle donnera également accès à des zones dans un rayon de 60 km, pour une durée limitée sans passeport.

En raison des relations historiques qui existent entre les deux pays, les liens familiaux sont forts de part et d’autre de la frontière et les moyens d’existence sociaux et économiques des communautés frontalières dépendent beaucoup des mouvements transfrontières.

La mise en place de la carte de résident frontalier permettra de maintenir et de renforcer ces liens, et contribuera également au développement économique des zones frontalières.

Elle renforcera également l’enregistrement de la population, améliorera le contrôle des mouvements aux frontières poreuses et pourra potentiellement faire diminuer la traite, en particulier la traite des enfants, qui traversent actuellement la frontière sans être enregistrés.

L’Ambassadeur Patrick Nandago, Secrétaire permanent du Ministère namibien de l’intérieur et de l’immigration, s’est réjoui de l’aide de l’OIM.

« Le rapport d’évaluation final sera très utile aux discussions futures avec nos homologues angolais sur la mise en place de la carte de résident frontalier. Elle nécessitera une coordination et une collaboration étroites entre les deux pays, renforcées par le soutien aux conseils de l’immigration dans les circonscriptions et aux autorités traditionnelles de chaque côté de la frontière », a t-il fait observer.

Ses débats bilatéraux sur la carte de résident frontalier devraient avoir lieu lors de la prochaine réunion de la Commission commune Angola-Namibie sur la défense et la sécurité.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Livia Styp-Rekowska
Centre africain de l’OIM pour le renforcement de capacités en Tanzanie
Tel +255 689 191 482
Email:  Lstyprekowska@iom.int