-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
L’OIM aide des victimes de traite népalaises à rentrer chez elles depuis Haïti
Haïti - Deux hommes népalais sont arrivés à Katmandou grâce à l’aide de l’OIM Haïti, après un calvaire de 11 mois, au cours duquel ils ont traversé cinq pays pour rejoindre les Etats-Unis en vue d’un emploi.
Les deux hommes, âgés de la trentaine, ont été recrutés dans leur Népal natal par un réseau de traite qui leur a fait payer des frais en échange de la promesse d’une voie de migration légale et d’un travail en Amérique.
Tous deux ont entrepris un long périple en novembre dernier en traversant Singapour, la Chine, le Brésil, le Panama puis Haïti, qui devait être leur dernière escale avant d’atteindre les Etats-Unis.
Ils sont arrivés en Haïti en janvier et ont été immédiatement emmenés dans une maison privée au nord de Cap Haïtien, où ils ont été retenus en captivité, avec peu de nourriture et de l’eau souillée.
La famille leur a confisqué leurs passeports, les menaçaient constamment et leur demandait de l’argent.
Ils ont été autorisés à appeler leur famille au Népal pour demander l’argent exigé par leurs ravisseurs. Cependant, les deux hommes ont expliqué à leur famille, en népalais, qu’ils étaient retenus prisonniers et ont décrit les lieux qu’ils avaient repérés lors de leur transport vers la maison.
Les familles au Népal ont immédiatement contacté l’armée de leur village, qui, à son tour, a contacté le Bataillon népalais à Port-au-Prince et l’Unité népalaise de police constituée (FPU) à Cap Haïtien, qui font tous deux partie de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Une mission de secours a été menée à bien par la Police nationale haïtienne (PNH), avec le soutien de la FPU népalaise et en coordination avec UNPOL.
La FPU a réussi à identifier l’endroit où ils étaient retenus prisonniers malgré le peu d’informations fournies et s’est introduite dans la maison », explique Jennifer MacCormack, responsable de l’antenne de l’OIM à Cap Haïtien.
Après leur libération, les deux hommes ont demandé de l’aide pour rentrer chez eux et la FPU a contacté l’OIM en Haïti pour s’entretenir avec eux, en vue de leur fournir une aide au retour.
« Après avoir réalisé une évaluation, l’OIM a pu déterminer qu’ils avaient été victimes de traite et leur a fourni un soutien. Nous avons entrepris toutes les formalités pour les rapatrier le plus rapidement possible. Nos collègues de l’OIM au Népal ont participé au processus et assurent le suivi au Népal, en collaboration avec une ONG locale », ajoute Jennifer MacCormack.
« Voici un exemple de l’excellente collaboration entre la PNH, MINUSTAH et l’OIM en Haïti », a déclaré Sharma Sanjay Raj, Commandant de la FPU à Cap Haïtien. « Nous avons en effet été ravis d’apprendre que l’OIM pouvait aider nos compatriotes à rentrer au pays ! »
« Ce cas confirme qu’Haïti est un pays d’origine, de transit et de destination pour la traite et le trafic de migrants. Les réseaux de criminalité à l’œuvre en Haïti agissent au niveaux national et international », a déclaré Grégoire Goodstein, chef de mission de l’OIM en Haïti.
« Cette affaire a débuté comme une opération de passage clandestin et s’est terminée en un cas de traite, caractérisée par une restriction des déplacements, des demandes d’argent et des violences physiques et psychologiques infligées aux deux victimes. L’OIM a pu les aider grâce au financement de son Fonds mondial d’assistance, un mécanisme d’urgence pour la protection des victimes de traite », a-t-il ajouté.
La plupart des victimes de traite en Haïti sont des enfants haïtiens victimes de travail forcé, qui font partie du système des Restaveks, une pratique vieille d’au moins deux siècles. Les Restaveks viennent généralement de zones rurales pauvres et sont « confiés » à des familles légèrement plus riches dans les zones urbaines, qui sont sensées subvenir à leurs besoins, notamment les envoyer à l’école, en échange de leur travail. Mais dans la réalité, la majorité des Restaveks finissent par être exploités et victimes de mauvais traitements.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Ilaria Lanzoni
OIM Haïti
Tel: +509 3702 5066
Email: ilanzoni@iom.int