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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM aide des migrants éthiopiens détenus en Zambie à rentrer chez eux
Afrique du Sud – Un groupe de 147 migrants éthiopiens détenus dans des prisons zambiennes pendant des périodes allant d’une année à cinq ans, sont rentrés chez eux la semaine dernière, avec l’aide de l’OIM.
Les migrants, parmi eux 11 enfants, ont débuté leur périple à différentes périodes en 2011 et en 2015. La plupart d’entre eux se rendaient en Afrique du Sud, où ils espéraient trouver du travail et rejoindre des membres de leur famille vivant et travaillant déjà en Afrique du Sud.
Avec l’aide de passeurs, ils ont voyagé depuis l’Ethiopie à travers le Kenya, la Tanzanie et la Zambie, soit un périple d’environ 4 000 km, qui leur a pris entre deux et trois semaines.
Les migrants auraient affirmé avoir payé entre 4 000 et 6 000 dollars aux passeurs. « Mon frère et mon père ont payé des passeurs 90 000 birrs éthiopiens (4 000 dollars). Ils m’ont ensuite donné environ 200 dollars d’argent de poche mais les « patrons » (des passeurs « nommés » dans chaque pays) m’ont pris mon argent et nous ont donné très peu d’eau et de nourriture pendant le voyage. Quand nous étions en Tanzanie, nous n’avons pas mangé pendant deux jours. Parfois, nous devions dormir dans la forêt, sur le sol mouillé », a déclaré Tamrat Desalgn, migrant de 23 ans originaire du sud de l’Ethiopie.
Les migrants sans papiers en Zambie reçoivent normalement une peine minimum de 15 ans d’emprisonnement pour « consentement au voyage clandestin ». Les migrants n’ont souvent pas connaissance du risque d’emprisonnement lorsqu’ils franchissent la frontière zambienne depuis la Tanzanie.
« Lors de notre audience au tribunal, nous avons tous reçu une peine de 15 ans de prison. J’étais en état de choc… Je ne comprenais pas pourquoi 15 ans. Ce jour-là, nous nous sommes tous assis sous un arbre et avons pleuré. Nous avons pleuré sous cet arbre tous les jours pendant une semaine. Nous étions si inquiets pour notre avenir », a déclaré Tamrat.
Suite à une forte mobilisation du gouvernement éthiopien, des Nations Unies et des ONG partenaires, les 147 migrants ont été graciés par le président zambien le 24 décembre 2016.
Immédiatement après leur grâce, l’OIM en Zambie a réalisé une évaluation des migrants et en a conclu qu’ils étaient tous éligibles pour être rapatriés chez eux en Ethiopie dans le cadre du Programme de l’OIM d’aide au retour volontaire et à la réintégration.
Avec l’aide des autorités zambiennes et de l’Ambassade d’Ethiopie à Harare, des documents d’identité ont été remis à tous les migrants, en plus de nourriture, de vêtements, de billets d’avion vers Addis-Abeba et d’une allocation de voyage d’environ 40 dollars par migrant.
« Nous sommes très satisfaits de la rapidité avec laquelle nous avons pu aider les migrants à rentrer chez eux suite à la grâce accordée par le Président zambien. En œuvrant en collaboration étroite avec le Département de l’immigration, les services correctionnels de Zambie et l’Ambassade d’Ethiopie à Harare, nous avons pu assurer le retour des migrants, dont bon nombre avaient perdu l’espoir de rentrer chez eux après avoir passé autant de temps en prison », a déclaré Abibatou Wane, chef de mission de l’OIM en Zambie.
Le 26 janvier 2017, les migrants ont embarqué à bord d’un avion à Lusaka, en Zambie, pour rejoindre Addis-Abeba, en Ethiopie, où ils ont passé la nuit au centre de transit des rapatriés volontaires de l’OIM avant de se rendre vers leurs destinations finales. Les 11 enfants ont été amenés dans un centre pour enfants où l’OIM les aide actuellement à localiser leur famille, en partenariat avec l’UNICEF.
L’opération a été financée par un ensemble de donateurs, notamment le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations du Département d’Etat américain, le Fonds d’aide mondial de l’OIM et l’Association américaine pour la migration internationale (USAIM) de l’OIM.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Chiara Frisone, OIM Afrique du Sud, Tel: +27 72 664 8003, Email: cfrisone@iom.int