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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM aide des migrants burkinabés à retourner volontairement chez eux depuis la Libye
Libya - Hier, 17 décembre, l’OIM a aidé 178 migrants burkinabés bloqués, dont 2 femmes et 2 enfants, à rentrer chez eux au Burkina Faso depuis la Libye. Certains avaient passé plusieurs mois dans des centres de détention pour immigrants.
Le rapatriement, effectué en coopération étroite avec les autorités libyennes, l’Ambassade du Burkina Faso à Tripoli et le Bureau de l’OIM au Burkina Faso, a eu lieu à bord d’un vol charter parti de l’aéroport de Mitiga à Tripoli et arrivé à Ouagadougou l’après-midi.
Avant leur départ, tous les migrants ont passé la nuit à l’ambassade, où le personnel de l’OIM en Libye leur a distribué de la nourriture, des boissons et des kits d’hygiène. Une patrouille mobile du Comité de sécurité de Tripoli a escorté les bus jusqu’à l’aéroport de Mitiga.
Presque tous les migrants étaient entrés en Libye via le Niger, en payant des passeurs entre 800 et 1 300 dollars pour un voyage qui a duré entre deux semaines et un mois.
« J’ai payé des passeurs 300 dollars à Al-Qatrun pour m’amener (au nord) à Sabha. A mon arrivée, j’ai été emprisonné par un groupe de milice local puis relâché seulement après avoir payé une rançon de 477 dollars », a confié Massoud, agriculteur de 33 ans.
Pendant leur séjour en Libye, les migrants ont déclaré avoir vécu dans des conditions difficiles juste pour survivre, non seulement en raison du manque de travail, mais surtout à cause de l’insécurité et de la criminalité généralisées. Pour beaucoup, l’exposition constante au risque d’être pillé ou pris en otage contre rançon était le plus difficile.
Esaa, un autre jeune migrant, a confié à l’OIM que ses amis et lui ont été agressés par un groupe armé il y a sept mois. Ils leur ont tout pris et ont enlevé son ami – Abu Bakr – dont il n’a pas de nouvelles depuis.
Idriss, agriculteur de 25 ans, a été battu et torturé par des hommes armés non identifiés jusqu’à ce qu’il perde conscience. Il affirme être entré par erreur dans une base de la milice près de chez son ami. Depuis, il souffre d’une amnésie partielle et d’insomnie en raison des cauchemars qu’il fait presque toutes les nuits.
Salma, qui travaillait comme femme de ménage et qui est mère de quatre enfants, a déclaré : « j’ai laissé mes trois enfants au Burkina Faso et suis venue avec mon mari pour trouver du travail en Libye. Mais mon mari a dû rentrer au pays à cause de la maladie. Je me suis retrouvée seule avec mon fils Yassin, qui a aujourd’hui 2 ans. Il a urgemment besoin de se faire opérer mais je n’ai pas l’argent pour. La famille pour qui je travaille est partie définitivement. J’étais seule dans leur maison, sans travail, alors j’ai dû partir. J’ai loué une chambre pour nous avec ce qu’il me restait de mes économies. »
Jamila, une autre rapatriée, a raconté à l’OIM s’être retrouvée seule après la mort de son père. Elle travaillait comme femme de ménage pour un salaire dérisoire. Sa vie est devenue insupportable, c’est pourquoi elle a souhaité rentrer chez elle, a t-elle déclaré.
« Les jeunes Burkinabés à l’étranger qui dépeignent un portrait idyllique de leur vie en Libye, en ne mentionnant que le côté positif de l’histoire, sont un vrai problème. Ils encouragent les autres à partir en Libye, principalement de manière illégale. Ensuite ils découvrent la vérité, mais à ce moment-là, ils sont déjà piégés », a déclaré Abraham Traroe, Ambassadeur du Burkina Faso en Libye.
« Compte tenu des circonstances actuelles en Libye, nous ne pouvons fournir une aide aux migrants que si nous bénéficions du soutien total de leurs ambassades respectives. Nous avons besoin de leur aide pour leur obtenir des documents de voyage et pour prendre en charge les migrants la veille de leur départ. Nous dépendons de nos partenaires et ils dépendent de nous », a déclaré Othman Belbeisi, chef de mission de l’OIM en Libye.
Les fonds pour le vol charter ont été donnés par l’Union européenne et le Ministère italien de l’intérieur dans le cadre d’un projet de l’OIM intitulé : « Prévention et gestion des flux de migration irrégulière depuis le désert du SAHara jusqu’à la mer MEDiterranée (SAHMED) ».
Le vol charter était le deuxième d’une série de vols de rapatriement que l’OIM prévoit d’organiser dans les prochains mois vers le Sénégal, le Nigéria, le Mali et le Burkina Faso.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Othman Belbeisi, OIM Libye, Tel +216 29 600389 Email: obelbeisi@iom.int or Ashraf Hassan, ashassan@iom.int