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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM aide 494 migrants éthiopiens à rentrer du Yémen et de Djibouti
Djibouti - Au mois d’avril seulement, l’OIM a aidé 494 migrants éthiopiens à rentrer du Yémen et de Djibouti.
Cette semaine, l’OIM a aidé 99 migrants éthiopiens bloqués à rentrer de Djibouti et 77 hommes du Yémen via Khartoum, au Soudan. Les 77 rapatriés ont été évacués vers l’Ethiopie tandis que l’OIM a repris l’évacuation humanitaire des ressortissants de pays tiers hors du Yémen mardi 28 avril, après plus d’une semaine d’interruption annoncée. Mais en raison des bombardements aériens de la piste d’atterrissage de Sana’a après le vol de mardi, les autres vols prévus cette semaine sont maintenant suspendus.
Les 99 migrants de Djibouti comprenaient 25 mineurs non accompagnés qui se sont retrouvés bloqués en route vers le Royaume d’Arabie saoudite. Les migrants qui n’ont pas pu traverser le Golfe d’Aden en raison des coûts plus élevés et de la détérioration de la situation au Yémen ont fini par se retrouver bloqués à Obock, Djibouti.
Hassen, quinze ans, faisait partie des rapatriés. Abandonnant ses études, l’adolescent a convaincu sa famille de l’aider à se rendre au Moyen-Orient. Mais cette aide n’a pas été bon marché pour sa famille.
« Mes parents ont dû vendre une vache et une parcelle de terrain pour réunir les 12 000 birrs (600 dollars) demandés par le passeur », a t-il confié. « Ma famille a dépensé tout ce qu’elle avait pour faire de mon rêve d’aller au Moyen-Orient et réussir, une réalité. »
Mustafa fait aussi partie des mineurs non accompagnés rapatriés. Ce jeune de 13 ans a convaincu ses parents de l’aider pour son périple vers le Royaume d’Arabie saoudite.
« Ma famille n’était pas contente au début, puis après quelques temps, elle a été d’accord de payer les 10 000 birrs (500 dollars) demandés par le passeur », a déclaré Mustafa. Le voyage a été difficile, nous avions faim et soif. Nous étions sur la route pendant longtemps. Pire encore, le passeur a disparu après avoir reçu l’argent, à la frontière à Djibouti. »
Comme la plupart des migrants rapatriés, Hassen et Mustafa n’avaient aucune idée de la situation au Yémen.
« Nous avons entendu parler de la situation seulement lorsque nous sommes arrivés à Djibouti. Il ne nous était pas possible de traverser le Yémen alors nous nous sommes manifestés auprès de la Croix-Rouge qui nous a renvoyé vers l’OIM et a permis notre retour », a déclaré Hassen.
Hassen et Mustafa ont tous deux été trompés par des passeurs et des amis qui sont actuellement en Arabie saoudite.
Deux mois et demi après le début de leur périple, ils rentrent tous les deux chez eux.
L’OIM à Djibouti dispense aux migrants des examens de santé d’urgence et une aide avant leur transport vers leur destination finale.
En collaboration avec ses partenaires, l’OIM tente de localiser les familles pour la réunification des mineurs non accompagnés avec leur famille, au centre de transit à Addis-Abeba. Une fois la famille localisée, l’OIM leur fournit un transport chez eux et offre des subventions à la réinsertion aux familles des migrants non accompagnés.
Note : les noms des migrants ont été changés.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Alemayehu Seifeselassie, OIM Addis-Abeba, Tel: +251 11 6611117 Email: salemayehu@iom.int