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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM a aidé 2 241 migrants à rentrer chez eux depuis le Yémen en 2017
Aden - Pendant les derniers jours de 2017, l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, est parvenue à rapatrier deux groupes de Somaliens et d’Ethiopiens bloqués au Yémen, en dépit des problèmes de sécurité immenses et des conditions difficiles en mer. Deux bateaux ont été affrétés, l’un à Aden pour évacuer les réfugiés somaliens, l’autre à Hodeïda pour évacuer les Ethiopiens, qui étaient considérés comme particulièrement vulnérables en raison des dangers de violence accrue près de cette ville portuaire.
L’opération du 27 décembre était le 19ème retour humanitaire volontaire mené à bien par l’OIM hors de la ville portuaire d’Aden, rapatriant chez eux 138 hommes, femmes et enfants somaliens en coopération avec le HCR. Avec ce dernier mouvement en 2017, l’OIM au Yémen a aidé 2 241 réfugiés somaliens au total par l’intermédiaire de son antenne à Aden. En 2017, l’OIM a aidé 746 personnes à rentrer chez elles depuis le port d’Hodeïda via Djibouti.
Il aura fallu plusieurs tentatives pour rapatrier un deuxième groupe de 71 Ethiopiens, quelques jours après le rapatriement des Somaliens. Des complications hors du contrôle de l’OIM ont retardé le rapatriement au 31 décembre mais à 16h30 la veille du Jour de l’An, un bateau de l’OIM a enfin pu quitter Djibouti.
Le lendemain matin (01/01/18), les autorités maritimes ont informé l’OIM que les eaux agitées près de Djibouti empêcheraient la poursuite du voyage, contraignant le bateau de l’OIM à retourner dans les eaux internationales près du Yémen. Plus tard, les autorités ont informé l’OIM que son bateau pouvait reprendre son chemin, mettant fin à un long calvaire.
« Le rapatriement depuis le port d’Hodeïda a été très difficile compte tenu des menaces pour la sécurité présentes dans les gouvernorats au nord du Yémen. Nous sommes obligés de nous concerter avec différents acteurs et autorités ainsi qu’avec les coalitions », a déclaré Hanan Hajori, de l’Unité d’aide et de protection de l’antenne de l’OIM à Hodeïda.
Sans cette autorisation, l’aide au retour pourrait ne pas être possible. En outre, compte tenu des eaux agitées et du mauvais temps, un certain nombre de rapatriements ont dû être annulés à plusieurs reprises. « Finalement, les migrants présents à Hodeïda ont été évacués en toute sécurité malgré ces défis », a ajouté Hanan Hajori.
Tandis que la plupart des institutions des Nations Unies font face aux problèmes qui accompagnent le manque de financement, l’autre inquiétude majeure de l’OIM au Yémen est celle de la sécurité des migrants et des réfugiés pris en charge par l’Organisation.
La fourniture de nourriture, d’abris et d’aide médicale est un élément essentiel des opérations de l’OIM. L’Organisation doit également faire face à des situations complexes en matière de sécurité et à des changements instables sur le terrain qui peuvent faire échouer plusieurs semaines de préparatifs en quelques secondes. Pour faire face à la forte demande d’efficacité opérationnelle et d’assistance psychosociale afin de remonter le moral des personnes prises en charge par l’OIM, il faut travailler jour et nuit pour aider efficacement les migrants à atteindre leurs destinations finales en toute sécurité.
« Ce processus prend généralement entre cinq et six heures, si tout se passe bien », a déclaré Rabih Sarieddine, l’un des responsables de l’OIM chargé des opérations maritimes. « Toutefois, à de nombreuses occasions, le rapatriement peut être retardé pendant des heures pour des raisons de sécurité, notamment la mauvaise coordination entre les cellules de sécurité sur le terrain et la coalition, ou en raison du manque de ressources, par exemple dans un port où il n’y aurait pas de capitaine. »
Aucun de ces mouvements n’est aisé. L’embarquement au centre de collecte/transit démarre généralement à l’aube avant que les bus ne puissent se rendre dans un port. Là-bas, les bénéficiaires passent des contrôles de sécurité et d’immigration, après quoi l’équipe de l’OIM commence à aider les bénéficiaires à s’installer à bord.
Un voyage entre Aden et Berbera dure entre 12 et 15 heures en fonction des conditions de navigation, a expliqué Rabih Sarieddine.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Saba Malme, OIM Yémen, Tel : + 967 736 800 329, Email : smalme@iom.int