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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM aide 142 Ethiopiens bloqués à Djibouti à rentrer chez eux
Addis-Abeba - L’OIM a aidé 142 Ethiopiens bloqués à rentrer chez eux en toute sécurité depuis Djibouti mardi 8 octobre 2019.
Les migrants de retour qui faisaient route vers le Royaume d’Arabie saoudite étaient bloqués à Djibouti où des passeurs les ont abandonnés après leur avoir volé leur argent, les laissant sans moyens pour poursuivre leur périple ou leur retour en Ethiopie.
« J’ai travaillé en tant que chargeur assistant pour un camion pendant deux ans pour épargner quatre mille birrs (135 dollars) », a raconté Edris Ahmed (nom modifié) à l’OIM. « Nous avons payé 2 000 birrs (70 dollars) au passeur pour nous amener à Djibouti et nous avons dépensé deux mille autres birrs à Djibouti pour nous nourrir. »
Cet adolescent de 17 ans voyageait avec des compagnons de route éthiopiens originaires de l’Etat régional de Tigray. Ils prévoyaient de se rendre au Yémen, espérant poursuivre leur périple vers le Royaume d’Arabie saoudite pour chercher du travail.
« A Djibouti, nous nous sommes retrouvés sans moyens pour atteindre le Yémen : il n’y avait aucun bateau pour nous récupérer comme promis et nous ne savions pas où se trouvait le passeur », a-t-il ajouté, en expliquant comment lui et cinq autres adolescents se sont retrouvés bloqués.
A ce jour en 2019, l’OIM a aidé 8 987 migrants de retour qui étaient bloqués, une hausse de 3 605 par rapport aux 5 382 migrants aidés en 2018. Cette année, l’OIM a aidé 1 897 enfants migrants non accompagnés à rentrer chez eux en toute sécurité, dont bon nombre ayant entrepris de dangereux périples qui les ont amenés en plein conflit au Yémen.
« Je connais les difficultés que suppose le voyage et le phénomène de mishwar (détention contre rançon) mais je ne savais pas qu’il y avait la guerre au Yémen », a déclaré Mohammed Jebel, un jeune homme de 20 ans bloqué à Djibouti pendant des mois.
Elevé dans une famille de cinq enfants à Wollo (Etat régional d’Amhara), Mohammed pensait avoir une meilleure chance de trouver un avenir prospère en travaillant en Arabie saoudite, plutôt que de travailler dans l’exploitation familiale ou de poursuivre son éducation. Au lieu de cela, il s’est retrouvé bloqué à Djibouti. « J’ai quitté l’école à l’âge de 11 ans ; peut-être que je retournerai à l’école ou que je trouverai un travail chez moi », a-t-il déclaré, en parlant de son espoir pour l’avenir.
Ces migrants de retour ont reçu une aide à l’hébergement au Centre de réponse d’urgence pour migrants de l’OIM à Djibouti et au Centre de transit de l’OIM à Addis-Abeba, et ont reçu une indemnité de transport pour pouvoir rentrer chez eux.
Tandis que les passeurs continuent de cibler les jeunes hommes en Ethiopie, de plus en plus de migrants sont dupés pour voyager de façon irrégulière.
« Outre le soutien qu’elle apporte aux migrants de retour vulnérables, l’OIM dispense des séances de sensibilisation dans les zones sujettes à la migration irrégulière. En Collaboration avec le Ministère du travail et des affaires sociales, l’OIM a pu utiliser des outils de sensibilisation comme les Conversations communautaires et atteindre plus de cinq millions de personnes ces cinq dernières années », a déclaré Malambo Moonga, responsable de Programme à l’Unité de gestion des migrations de l’OIM en Ethiopie.
Toutefois, malgré ces efforts, le nombre de migrants éthiopiens qui empruntent l’itinéraire oriental par voie irrégulière continue de croître.
M. Moonga a ajouté que l’OIM mettait également en œuvre des activités de soutien aux moyens de subsistance dans les communautés sujettes à la migration. « En apportant d’autres options de moyens de subsistance, nous tentons de nous assurer que la migration soit un choix et non une nécessité. » Cependant, il a admis que le manque de financement pour davantage de programmes de moyens de subsistance rendait ces efforts difficiles à mettre en œuvre.
L’aide fournie aux migrants de retour de Djibouti le 8 octobre a été rendue possible grâce au soutien financier du Ministère danois des affaires étrangères.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Alemayehu Seifeselassie, OIM Ethiopie, Tel : +251 11 6611117 (Ext. 1455), Mobile : +251 91 163 9082, Email : salemayehu@iom.int