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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM achève la 109ème session du Conseil aujourd’hui
Genève - Cette semaine (27-30/11), le Directeur général de l’OIM, António Vitorino, s’est exprimé devant l’assemblée des 173 Etats membres de l’Organisation et a souhaité la bienvenue au dernier membre de l’OIM - l’Ouzbékistan - tout en présidant un éventail de débats et de programmes à l’occasion de sa première session du Conseil de l’OIM depuis son entrée en fonction début octobre.
« La taille ne détermine pas à elle seule la force d’une organisation », a expliqué le DG Vitorino dans son discours d’ouverture du Conseil. « C’est l’engagement et les compétences de son personnel qui permettent à l’OIM de faire face à des situations d’urgence complexes, de donner des conseils aux gouvernements sur des questions diverses et d’aider à favoriser le consensus. »
Il a parlé du programme à venir à Marrakech, au Maroc, où les Etats membres de l’OIM débattront de l’adoption du Pacte mondial pour des migrations, sûres, ordonnées et régulières.
« Le processus de négociation du Pacte mondial est une étape primordiale pour les Etats, qui se réunissent pour trouver un compromis sur un problème qui les divise plus souvent qu’il ne les unit », a déclaré le Directeur Général, en insistant sur le fait que le Pacte mondial « aura une influence sur ces Etats qui choisissent de l’adopter en tant que plateforme de coopération volontaire et non contraignante juridiquement. »
Le Venezuela, le Yémen et la crise des Rohingyas qui touche le Myanmar et son voisin, le Bangladesh, ont fait l’objet de débats lors de la session de quatre jours.
Le DG Vitorino a décrit la situation en Libye comme « terriblement complexe », la qualifiant de source de profonde inquiétude et de détresse, « en particulier au vu du nombre considérable de migrants et de réfugiés maintenus en détention » en Libye. Il a fait remarquer qu’en 2018, l’OIM a déjà fourni une aide au retour humanitaire volontaire à 15 000 migrants vers des pays comme le Mali, le Niger et le Nigéria.
Il a également soulevé les questions plus larges de la migration à travers la Méditerranée et de la réponse politique donnée à la migration composite au sein de l’Union européenne. « L’OIM doit œuvrer avec tous les Etats en vue de réduire l’incertitude et la souffrance de la population migrante », a-t-il conclu, « tout en reconnaissant que ce sont des symptômes d’une profonde absence de gouvernance qui doit être résolue. »
Jeudi 29 novembre, le Directeur général Vitorino a organisé un dialogue de haut-niveau intitulé « Responding to Internal Displacement » avec des intervenants comme Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés ; Christos Sylianides, Commissaire de l’UE pour l’aide humanitaire et la gestion de crise ; Jos Verbeek, Responsable et représentant spécial du Groupe de la Banque mondiale ; Alexandra Bilak, Directrice de l’Internal Displacement Monitoring Centre ; et S.E. Mitiku Kassa, Commissaire pour la gestion nationale des risques de catastrophe (Ethiopie).
Le DG Vitorino a ouvert la session en insistant sur le fait que bien que la gestion du déplacement interne soit une responsabilité de souveraineté nationale, les Etats doivent faire preuve d’autorité face à la détresse des 40 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays par le conflit et des dizaines de milliers d’autres déplacées par des catastrophes liées au climat.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a lui aussi fait remarquer que « malgré le moment de crise que nous traversons, nous avons également l’occasion de prendre davantage d’engagements » à une date où la communauté internationale fête le 20ème anniversaire des Principes directeurs sur le déplacement interne.
Les intervenants ont collectivement appelé les gouvernements et les organisations humanitaires à intensifier l’aide humanitaire et la protection en faveur des déplacés internes, et à investir dans des actions plus globales pour répondre aux dimensions du développement, de la consolidation de la paix et de l’environnement que revêt le déplacement interne, à travers des mesures de prévention comme la réduction des risques de catastrophe et l’atténuation des conséquences du changement climatique.
Le débat s’est terminé par le visionnage de la bande-annonce de Holding On, l’exposition de réalité virtuelle de l’OIM sur le déplacement interne.
Mercredi 28 novembre, Louise Arbour, Représentante spéciale des Nations Unies auprès du Secrétariat général pour la migration internationale, a participé à un débat intitulé « United Nations Network on Migration : An Overview », que Laura Thompson, Directeur générale adjointe de l’OIM, a modéré.
Le Migration Network (Réseau sur la migration) a été établi afin d’apporter un soutien efficace, rapide et coordonnée à tous les Etats membres pour garantir la mise en œuvre, le suivi et l’examen du Pacte mondial sur la migration et pour répondre à d’autres questions migratoires. L’OIM a été désignée comme coordonnatrice du réseau par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et en assure le Secrétariat.
Les remarques du DG Vitorino lors du Conseil sont accessibles ici : Visionnez la vidéo | Lire la transcription officielle (en anglais).
Pour plus d’informations, veuillez contacter Joel Millman, siège de l’OIM à Genève, Tel : +41 79 103 8720, Email : jmillman@iom.int