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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’Initiative sur la migration de main-d’œuvre financée par la Belgique améliore l’employabilité des jeunes tunisiens
Bruxelles - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a proposé à 31 étudiants et diplômés universitaires tunisiens des solutions concrètes pour renforcer leurs compétences et accroître leur chance de trouver un emploi adéquat ou renforcer leurs propres possibilités à travers un projet de 20 mois reliant la Belgique et la Tunisie.
Lancé en mars 2018 pour se terminer en octobre 2019, le projet Renforcer l’employabilité des jeunes Tunisiens à travers des apprentissages et des stages professionnels dans des entreprises belges, financé par le gouvernement de Belgique à travers l’Office de l’immigration, vise à répondre au double défi du taux de chômage élevé parmi les jeunes Tunisiens et du risque persistent du recours à la migration irrégulière dangereuse.
« L’OIM en Belgique a mis en œuvre plusieurs initiatives explorant de nouvelles voies de migration légales vers la Belgique, y compris le projet actuel », a déclaré Laura Palatini, chef de mission pour l’OIM en Belgique et au Luxembourg. « La création de solutions alternatives pour les ressortissants de pays tiers en Belgique et dans l’UE en général, est essentielle non seulement pour faire diminuer les flux de migration risquée et irrégulière mais également pour pallier les pénuries de main-d’œuvre et de compétences sur les marchés du travail des Etats-membres de l’UE », a-t-elle ajouté.
Avec le soutien de l’OIM et grâce à la création d’un réseau solide d’entreprises publiques et privées à la fois en Belgique et en Tunisie, les jeunes ont obtenu des stages de six mois dans 12 entreprises différentes en Belgique. Tous les participants au projet ont effectué leur stage de six mois en Belgique et sont aujourd’hui de retour en Tunisie, où plus de 80 pour cent d’entre eux ont déjà trouvé un emploi dans une entreprise locale.
Les participants restants recevront une aide pendant cinq mois pour trouver un emploi dans une entreprise correspondant aux offres actuellement disponibles sur le marché du travail tunisien et pour suivre d’autres formations afin de renforcer leurs compétences professionnelles.
« La Tunisie apprécie grandement l’expérience acquise à l’étranger. C’est déjà un point positif. Cette expérience m’a également appris le sens des responsabilités, à être plus indépendante et avoir plus confiance en moi », a déclaré Sarah Ben Saïd, stagiaire à MyGO Belgique.
Jeudi (12/09), une quarantaine d’acteurs se sont rassemblés à Bruxelles lors de la session de clôture du projet durant laquelle les résultats et enseignements tirés ont été mis en avant en présence de S.E. Ridha Ben Mosbah, Ambassadeur de Tunisie au Royaume de Belgique, de Katelijne Bergans, Directrice générale adjointe du Bureau de l’immigration belge, et de l’OIM en Tunisie. D’autres participants représentaient le gouvernement belge, la Commission européenne, le Consulat de Tunisie à Bruxelles, Fedasil, des entreprises partenaires, des organisations de la société civile, des universités et centres de recherche, des agences d’emploi publiques et des chambres de commerce.
D’après l’étude de l’Institut national des statistiques (INS) sur la population et l’emploi pour le deuxième trimestre 2016, le taux de chômage élevé en Tunisie fait partie des principaux problèmes traités par tous les gouvernements au pouvoir depuis la révolution de 2010 et 2011, avec un taux général de 15,6 pour cent pour le deuxième trimestre 2016 et un pourcentage encore plus problématique de 30,5 pour cent chez les diplômés de l’enseignement supérieur. Cette situation reste un enjeu important, elle contribue à l’instabilité interne et est un facteur clé de la migration régulière et irrégulière vers l’Europe. Le Plan de développement national pour 2016-2020 répond à la problématique grâce à des dispositions visant à améliorer le système d’éducation et à mieux faire le lien avec les possibilités d’emploi. Il comprend également une aide pour l’investissement et les microentreprises et vise à renforcer les relations avec les Tunisiens vivant à l’étranger. |
Pour plus d’informations sur ce projet, cliquez ici et visionnez cette vidéo.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Géraldine d’Hoop, OIM Belgique et Luxembourg, Tel. +32 473 281 846, email : gdhoop@iom.int