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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les retours en masse de migrants yéménites depuis l’Arabie saoudite mettent en péril le bien-être de milliers de personnes au Yémen
Yémen - Depuis le mois de juin, plus de 190 000 travailleurs migrants yéménites ont traversé le poste frontière d’Al-Tuwal pour rejoindre le Yémen, suite à une décision prise par l’Arabie saoudite en mars 2013 de renvoyer tous les travailleurs migrants sans papiers dans leur pays d’origine. Pendant la première semaine de novembre, le rythme des retours a augmenté de manière considérable, atteignant un pic de plus de 7 000 par jour.
A la demande du gouvernement yéménite, l’OIM fournit de l’aide d’urgence aux rapatriés, notamment des soins de santé, de l’eau, de la nourriture et des articles de première nécessité, tels des vêtements et des chaussures.
« Compte tenu des conditions difficiles dans le désert, de l’eau potable est distribuée à tous les rapatriés qui doivent marcher au moins un kilomètre pour atteindre le centre de transport le plus proche », délcare Lilian Ambuso, responsable du bureau de l’OIM à Haradh, ville frontalière proche d’Al-Tuwal. « L’OIM prévoit également de leur donner accès à des téléphones pour pouvoir contacter immédiatement leur famille. »
D’après les statistiques recueillies par l’OIM, 75% des rapatriés interrogés renvoyaient précédemment jusqu’à 200 dollars par mois à leur famille restée au Yémen.
« Le fait que les familles ne recevront plus cet argent aura un impact majeur sur leur situation personnelle et sur l’économie de leur région. Il s’agit d’un manque à gagner d’environ 5 millions de dollars pour les seuls mois d’octobre et novembre. La plupart des rapatriés retournent dans des régions confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et de malnutrition. La perte massive de revenus aggravera inévitablement cette situation », déclare le Dr Teresa Zakaria de l’OIM.
La plupart des personnes interrogées ont déclaré travailler principalement dans le bâtiment, mais également en tant qu’agriculteurs, vendeurs, commerçants, menuisiers et serruriers à Jizan, La Mecque, Asir, Riyad, Médine et dans les villes frontalières du nord.
De nombreux rapatriés ont été raccompagnés à la frontière sans rien, parfois même pieds nus et souvent déshydratés et exténués en raison des conditions de surpeuplement pendant leur détention et leur transport par les autorités saoudiennes.
Quelque 35% des rapatriés interrogés ont affirmé avoir souffert de violences physiques et s’être vus confisquer leurs effets personnels. Toutefois, bien que la majorité d’entre eux (62%) aient déclaré qu’ils prévoyaient de rester au Yémen, 27% ont l’intention de retourner en Arabie saoudite dès que possible.
Pour plus d’information, veuillez contacter
Nicoletta Giordano
OIM Yémen
Email: ngiordano@iom.int
Tel. +967.1410568