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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les restrictions à la mobilité freinent les mouvements transfrontaliers malgré l'augmentation des taux de vaccination qui aident les pays à rouvrir leurs frontières
Genève/Washington – Tandis que les restrictions de voyage liées à la COVID-19 – plus de 100 000 fin 2021 – continuent d'entraver la mobilité transfrontalière, un nouveau rapport identifie les tendances, les difficultés et les possibilités pour les gouvernements, les organisations internationales et les autres parties prenantes de créer une architecture mondiale plus forte en matière de mobilité et de santé. Une telle démarche permettrait à la fois de ramener les voyages et les migrations aux niveaux pré-pandémiques en toute sécurité et de mieux préparer les pays aux futures crises de santé publique.
Le rapport publié aujourd'hui par le Global Data Institute de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Migration Policy Institute (MPI) analyse l'impact de la COVID-19 sur la mobilité internationale, en s'appuyant sur une base de données de l'OIM qui recense les mesures relatives aux voyages et à la santé ainsi que les fermetures de frontières dans le monde entier.
Le rapport, intitulé COVID-19 et l'état de la mobilité dans le monde en 2021 (en anglais uniquement), examine les tendances au cours de la deuxième année de la pandémie dans un certain nombre de domaines, notamment les changements dans les restrictions, les mouvements humains et les innovations politiques. Il précède le premier Forum d'examen des migrations internationales (17-20 mai), où les Etats Membres des Nations Unies se réuniront pour évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. L'OIM considère qu'il est primordial que les Etats travaillent ensemble pour se préparer aux pandémies futures et en atténuer les effets.
Tendances liées aux restrictions :
- Une levée générale des restrictions au niveau national. Les pays ont appliqué des restrictions en fonction des voyageurs, telles que l'exigence de certificats de vaccination ou de résultats négatifs au test COVID-19.
- Une évolution vers la « mobilité par exception ». Plutôt que de lever les restrictions, les gouvernements se sont concentrés sur des exceptions pour certains groupes de voyageurs, créant une plus grande complexité dans le régime des mesures relatives aux voyages.
- Des réponses incohérentes aux variants préoccupants. Alors même que certains pays imposaient des restrictions d'itinéraire au fur et à mesure que de nouveaux variants étaient identifiées, d'autres attendaient que le nombre de cas ait explosé et que de nouveaux variants aient circulé dans le monde entier.
Tendances liées à la mobilité :
- Retour partiel aux mouvements réguliers : Avec la levée de certaines restrictions de voyage, la migration a repris dans une certaine mesure, mais les migrants et les voyageurs ont continué à faire face à des coûts plus élevés pour se déplacer à travers les frontières, ainsi qu'à des retards et des ralentissements liés à la pandémie dans le traitement des visas et des voyages.
- Une augmentation de certaines formes de mouvements irréguliers et dangereux. Les possibilités de se déplacer par des voies régulières étant limitées par les politiques liées à la pandémie, et les conditions économiques et sociales s'aggravant dans de nombreux pays, la migration irrégulière a augmenté dans certaines régions de la Méditerranée, à travers l'Afrique et à travers les Amériques vers la frontière des Etats-Unis.
- Un fossé qui se creuse entre ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas se déplacer. Les coûts de voyage - y compris les coûts financiers liés aux tests et à la quarantaine, ainsi que l'incertitude persistante - ont continué à décourager la mobilité et à creuser le fossé mondial entre les personnes qui se déplacent et celles qui ne le font pas, les canaux de migration régulière n'étant accessibles qu'à ceux qui sont en mesure d'assumer des coûts plus élevés.
De manière prometteuse, le monde a connu une innovation considérable en matière de politiques, notamment en ce qui concerne l'évaluation des risques et les certificats de santé numériques.
- La coordination mondiale restée limitée mais s’améliore. Bien que les mesures unilatérales relatives aux voyages persistent, les efforts visant à renforcer la coordination ont pris un certain élan, principalement par le biais du système des Nations Unies, et les gouvernements et les organisations internationales ont réitéré leur engagement en faveur de la coopération, d'une meilleure intégration de la mobilité mondiale et des considérations sanitaires. Par exemple, l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a produit, en collaboration avec des organisations internationales, des lignes directrices à l'intention des gouvernements et des chefs d'entreprise sur la reprise de la mobilité à travers les couloirs de santé publique.
- La coopération a été plus forte dans certaines régions. Celles dont le niveau de coopération était le plus élevé avant la pandémie, en particulier les régions dotées de cadres existants pour la mobilité intrarégionale et les frontières, comme l'Europe et les pays de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), étaient les mieux équipées pour coordonner les réponses à la pandémie.
Le rapport souligne la manière dont les gouvernements, les organisations internationales et d'autres acteurs clés pourraient collaborer à la mise en œuvre d'une architecture mondiale plus solide en matière de mobilité et de santé. Il propose une série de principes qui devraient régir la mobilité transfrontalière, notamment un recours clair et prévisible aux mesures relatives aux voyages ; l'équité dans l'application de mesures peu coûteuses à tous les voyageurs, quelle que soit leur origine ; un recours rationalisé et parcimonieux aux restrictions à l'entrée ; et une perspective tournée vers l'avenir, les investissements réalisés aujourd'hui dans les systèmes constituant la base de la réponse aux futures crises sanitaires.
« Si 2020 a été l'année de la crise et de la fragmentation, des efforts partiels mais pas encore globaux ont été déployés en 2021 pour relancer la mobilité », selon les auteurs du rapport. « En tirant les leçons de la pandémie et en s'en inspirant, les gouvernements et les autorités, ainsi que leurs partenaires, peuvent s'efforcer de relancer la mobilité à grande échelle et de construire une architecture de mobilité mondiale plus résiliente en 2022 et au-delà ».
Consultez le rapport ICI (anglais).
À propos de l'Organisation internationale pour les migrations
Créée en 1951, l'OIM est la principale organisation intergouvernementale dans le domaine des migrations et travaille en étroite collaboration avec des partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux. Composée de 174 Etats membres, de huit autres Etats ayant le statut d'observateur et dotée de bureaux dans plus de 100 pays, l'OIM a pour mission de promouvoir une migration humaine et ordonnée dans l'intérêt de tous. Pour ce faire, elle fournit des services et des conseils aux gouvernements et aux migrants. Pour en savoir plus sur l'OIM : www.iom.int.
À propos du Migration Policy Institute
Organisation non partisane, le MPI vise à améliorer les politiques d'immigration et d'intégration par le biais de recherches et d'analyses de référence, d'opportunités d'apprentissage et de dialogue, et du développement de nouvelles idées pour répondre à des questions complexes en matière de politiques. Fondée en 2001, le MPI analyse, élabore et évalue les politiques concernant la migration et les réfugiés aux niveaux local, national et international. Il vise à répondre à la demande croissante de réponses pragmatiques et réfléchies aux défis et opportunités que représentent les migrations à grande échelle, qu'elles soient volontaires ou forcées, pour les communautés et les institutions dans un monde de plus en plus intégré. Pour en savoir plus sur le MPI, rendez-vous sur www.migrationpolicy.org.
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MPI : Michelle Mittelstadt, +44 208 123 6265, mmittelstadt@migrationpolicy.org