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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les personnes déplacées par le typhon Haiyan doivent vivre dans de meilleures conditions
Philippines - L’Organisation internationale pour les migrations a appelé aujourd’hui à améliorer les conditions de vie des personnes déplacées dans les camps et dans d’autres installations à travers la région des Visayas, au centre des Philippines, afin de garantir la sécurité et le bien-être psychologique de dizaines de milliers de personnes.
Cet appel fait suite à un incendie ayant démarré dans une tente à Tacloban, ville la plus touchée par le typhon de novembre dernier, qui a coûté la vie à une mère et six de ses enfants, dans la matinée de mercredi.
« C’est une terrible tragédie », a déclaré Marco Boasso, chef de mission de l’OIM aux Philippines. « Les incendies ne sont pas la seule menace à laquelle sont confrontés les déplacés. Protéger les femmes et les enfants de la violence et des agressions sexuelles est primordial et même si cela n’a pas pas représenté un problème jusqu’à aujourd’hui, nous et nos partenaires du gouvernement philippin gardons un œil sur la situation. »
« En même temps, nous entrons dans la saison des typhons et aucune de ces tentes ne survivrait même à une légère tempête tropicale », a-t-il ajouté. « Outre cela, toute installation informelle, où qu’elle soit dans le monde, doit apporter une sécurité, des soins de santé, une éducation et, si possible, des offres d’emploi. »
Même avant cette dernière catastrophe, l’OIM avait commencé à installer des abris temporaires à Tacloban, après consultation avec les autorités de la ville et des groupes représentant les déplacés. Ces abris peu coûteux et faciles à monter sont destinés à vider les villes-tentes et autres structures dangereuses, en attendant une solution durable ou un relogement permanent.
En plus des 300 premiers abris, l’OIM met en place un plan d’évacuation d’urgence avec les chefs de communautés pour que les habitants puissent se rendre dans des zones d’évacuation sûres pré-identifiées en cas de catastrophe. Les travaux ont déjà débuté sur le terrain où certaines familles vivant dans des tentes et autres installations de fortune seront relogées.
Beaucoup de temps, d’argent et d’efforts ont déjà été investis pour améliorer les conditions de vie des personnes déplacées dans la zone sinistrée, notamment l’installation de zones de douche, de latrines et d’espaces sûrs. L’OIM a dispensé plusieurs sessions de formation aux responsables locaux et aux chefs de communautés, notamment sous forme d’exercices d’évacuation et d’alertes incendie.
« La situation est dramatique », a ajouté Marco Boasso. « Cette famille venait d’arriver de Samar où le père travaillait. Ils n’ont pas participé au dernier exercice d’évacuation. S’ils avaient pu y participer, cette catastrophe ne serait peut-être jamais arrivée. Cette situation met en évidence la nécessité urgente de déplacer les habitants dans des logements plus sûrs, plus durables et plus dignes. »
Pour plus d’information, veuillez contacter
Marco Boasso
chef de mission de l’OIM aux Philippines
Email : mboasso@iom.int