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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les partenariats s'avèrent essentiels pour ramener les migrants en détresse chez eux en Asie centrale
Tachkent - L'Ouzbékistan, pays enclavé d'Asie centrale, est un carrefour mondial depuis des temps immémoriaux. Il continue de l'être, souvent le long de routes forgées par les marchands de soie et d'épices qui faisaient leur commerce à dos de chameau.
Aujourd'hui, il est devenu l'un des points de transit les plus actifs du monde pour les migrants bloqués par la pandémie mondiale de COVID-19.
Depuis le début de la crise de la COVID-19, l'OIM et ses nombreux partenaires ont aidé plus de 3 000 personnes - principalement des ressortissants tadjiks - à se déplacer en Ouzbékistan depuis le Kazakhstan voisin ainsi que depuis la Fédération de Russie et de lieux encore plus éloignés.
Ces derniers jours, le personnel de l'OIM au poste frontière de Zhybek-Zholy entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan a répondu à une demande soudaine du gouvernement ouzbek de test négatifs à la COVID-19 pour un groupe de 102 migrants bloqués.
« Bon nombre de ces personnes voyageaient depuis des jours avec peu de nourriture, pas de vêtements propres et certainement pas de ressources pour payer les tests de dépistage de la COVID-19 », a expliqué Sanjar Toshbaev, responsable du bureau de l'OIM à Tachkent. « Ils avaient perdu leur emploi et rentraient chez eux vers un avenir incertain ».
Les températures le long de la frontière restent assez chaudes pendant la journée mais très froides la nuit, a noté M. Toshbaev.
« La dernière chose dont ces migrants avaient besoin était de prolonger leur pénible périple en raison d’une condition qui ne nous avait pas été communiquée », a ajouté M. Toshbaev. « En fait, ni le personnel du côté kazakh de la frontière ni les représentants consulaires du Tadjikistan n'avaient été informés des nouvelles conditions récemment introduites ».
L'équipe de l'OIM à Tachkent a commencé à passer des appels téléphoniques urgents, en commençant par essayer de collecter des fonds pour les tests COVID-19, et de trouver un moyen de les effectuer à la frontière. Dans le même temps, le personnel de l'OIM au Tadjikistan et au Kazakhstan a contacté les responsables des deux pays et a finalement aidé à trouver une solution.
« Nous avons réussi à mettre en place un « couloir sans contact » pour le groupe et, un jour ou deux plus tard que prévu, les migrants sont entrés au Tadjikistan après une période de transit de quatre heures en Ouzbékistan », a déclaré M. Toshbaev.
« Nous avons tous poussé un grand soupir de soulagement - au Kazakhstan, en Ouzbékistan et au Tadjikistan - car la situation était devenue très tendue. Cela montre simplement la valeur des partenariats et des bonnes relations avec nos gouvernements d’accueil. Nous en sommes toujours reconnaissants. Investir dans des partenariats porte grandement ces fruits lors de mini-crises comme celles-ci ».
Et de poursuivre : « Il est parfois tentant de penser que ces bus de migrants ne sont que des numéros qui traversent derrière des vitres teintées. Mais nous devons nous rappeler qu'ils ont perdu leur emploi, leur maison et leurs buts. Ils sont plus exposés à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite en raison de leur vulnérabilité accrue. Sur le long terme, les migrants sont également parmi les plus vulnérables aux suppressions d'emplois, à l'accès limité aux services sociaux et médicaux et à la stigmatisation, tant dans les pays de destination que dans les pays d'origine. Nous sommes déterminés à continuer à faciliter le retour volontaire de ceux qui sont dans le besoin et à les aider à sortir de l’incertitude socioéconomiques et juridique dans laquelle ils se sont retrouvés en raison de la pandémie ».
L'aide aux migrants à la frontière et tout au long de leur périple vers le Tadjikistan a été rendue possible grâce aux efforts conjoints des ministères des Affaires étrangères, des ambassades et des services de migration au Kazakhstan, en Ouzbékistan et au Tadjikistan, et a été soutenue par le groupe de travail de l’OIM sur la COVID-19 et une initiative régionale de l'OIM financée par la Direction suisse du développement et de la coopération (DDC).
Pour plus d'informations, veuillez contacter Sanjar Toshbaev : stoshbaev@iom.int, Tél : +998 90998 3326