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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les organismes des Nations Unies et le gouvernement distribuent des plaques de cuisson au GPL aux réfugiés rohingyas et aux villageois bangladais pour sauver les forêts restantes
Cox’s Bazar - Un projet environnemental de grande envergure visant à distribuer des plaques de cuisson au GPL et des bouteilles de gaz à 250 000 familles a été lancé par les organismes des Nations Unies et le gouvernement à Cox’s Bazar, au Bangladesh, afin d’aider à prévenir l’aggravation de la déforestation liée à la crise des réfugiés rohingyas.
Lors du lancement officiel de la première phase du projet hier, 16 août, plus de 300 villageois identifiés par des responsables locaux comme extrêmement vulnérables ont été les premiers à recevoir les plaques et les bouteilles de gaz. Des milliers d’autres seront distribuées aux réfugiés rohingyas et à la communauté d’accueil dans les prochains mois.
Le projet de carburant alternatif est organisé par l’organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), en étroite collaboration avec le Ministère bangladais de la gestion des catastrophes et des secours (MODMR) et avec le Commissaire chargé du rapatriement des réfugiés et des secours (Commissioner for Refugee Repatriation and Relief ou RRRC).
Le lancement a été suivi par des hauts responsables bangladais, notamment Abul Kalam, Commissaire chargé du rapatriement des réfugiés, Mohammad Abdul Mannan, Commissaire divisionnaire pour Chittagong, et Mohammad Kamal Hossain, Commissaire adjoint pour Cox’s Bazar.
Cox’s Bazar abritait d’importantes zones forestières protégées et de nombreux habitats de la faune. Mais l’aflux de plus de 700 000 réfugiés rohingyas fuyant la violence au Myanmar depuis un an a provoqué une déforestation massive à mesure que les familles abattent des arbres et défrichent la zone pour construire des abris de fortune.
Les réfugiés et de nombreux villageois étant presque entièrement dépendant du bois pour cuisiner, les dégâts ont continué et la forêt disparaît au rythme de 700 tonnes métriques par jour, l’équivalent d’environ quatre terrains de football. Si la déforestation se poursuit à ce rythme, la forêt sera complétement détruite d’ici fin 2019, d’après les estimations des Nations Unies.
« Il s’agit d’un projet d’une importance capitale qui non seulement permettra de réduire et de pallier la déforestation et les dégâts environnementaux, mais qui jouera aussi un rôle important pour améliorer la santé et la sécurité dans les communautés locales et réfugiées », a déclaré Sanjukta Sahany, responsable de l’équipe de transition et de relèvement de l’OIM à Cox’s Bazar.
La fumée du feu de bois qui s’échappe des maisons et abris sans ventilation appropriée provoque des problèmes de santé, en particulier les chez les femmes et les jeunes enfants, qui passent la plupart de leur temps à l’intérieur.
La dépendance au bois pour le feu suscite également des inquiétudes en matière de protection car une grande partie du bois est ramassé par des enfants, qui doivent également s’aventurer de plus en plus loin de leur maison pour trouver du bois, à mesure que la forêt diminue. La concurrence pour cette ressource de plus en plus rare est également une source croissante de conflit entre les réfugiés et les communautés locales.
« En limitant l’extraction de bois des forêts restantes, nous pourrons protéger, réintégrer et replanter », a expliqué Peter Agnew, coordonnateur des opérations d’urgence de la FAO à Cox’s Bazar. Il a fait remarquer que le projet de carburant alternatif faisait partie du projet plus large SAFE Plus, destiné à améliorer, d’une part, les moyens de subsistance économiques pour les communautés d’accueil et la sécurité alimentaire en général, et d’autre part, la résilience des réfugiés en les responsabilisant grâce au développement de compétences.
« Pendant les trois prochaines années, plusieurs milliers de personnes des communautés locales et réfugiées auront l’opportunité de travailler pour la réhabilitation de la forêt dans le cadre du projet SAFE Plus, en coordination avec le département des forêts », a-t-il déclaré.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Fiona MacGregor, OIM Cox’s Bazar, Tel. +8801733335221, email : fmacgregor@iom.int