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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les migrants vulnérables et les Yéménites touchés par le conflit bénéficient d’un soutien humanitaire renforcé
Sana’a – Aujourd’hui 15 août, l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, et ses partenaires annoncent trois nouveaux programmes humanitaires interorganisations majeurs au Yémen, ciblant 255 354 personnes, dont des migrants vulnérables et des personnes touchées par le conflit.
Plus de deux années de conflit ont ravagé le Yémen : 18,8 millions de personnes ont besoin d’aide et de protection, dont 10,3 millions ont urgemment besoin d’une aide nécessaire à leur survie. Le conflit prolongé pousse rapidement le pays vers l’effondrement social, économique et institutionnel.
Au 15 août, 1 980 510 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, soit 7 pourcent de la population totale du Yémen. Quelque 946 044 personnes sont retournées dans leur lieu d’origine, dont 84 pourcent dans 33 districts sur 333.
De graves problèmes en matière de protection et d’aide ont été identifiés par l’OIM et ses partenaires dans les gouvernorats d’Aden, de Lahj, de Taïzz, de Sa’ada et de Sana’a, notamment une recrudescence des cas de traite. Quelque 101 680 Yéménites touchés par le conflit persistant dans ces zones, y compris les déplacés internes, les rapatriés et les membres de la communauté d’accueil, recevront une aide médicale, notamment un traitement contre le choléra, de la part de l’OIM et du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). Grâce à ce programme, 3 600 enfants seront vaccinés.
Plus de 30 000 enfants yéménites, leurs familles et les membres de la communauté d’accueil recevront un soutien psychosocial. Ce programme fournira une aide à la réintégration aux enfants. Les enfants victimes ou vulnérables aux violences sexuelles ou à la traite recevront eux aussi une aide à travers ce programme.
Les autorités gouvernementales estiment que la population totale de réfugiés, de demandeurs d’asile (entre 300 000 et 400 000) et de migrants au Yémen pourrait osciller entre 1,7 et 2 millions de personnes. Souvent inconscients des dangers qu’ils encourent et nourris de fausses idées par les passeurs, environ 10 000 migrants entrent chaque mois au Yémen déchiré par la guerre dans l’espoir d’atteindre les pays du Golfe. Depuis le début de l’année, l’OIM estime qu’environ 55 000 migrants ont quitté la corne de l’Afrique, principalement l’Ethiopie, et dans une moindre mesure la Somalie, pour se rendre au Yémen. La majorité des migrants ont grandement besoin d’aide humanitaire et de protection.
L’OIM établira un partenariat avec le Conseil danois pour les réfugiés, le NRC, Handicap International et Intersos pour mettre en œuvre un vaste programme destiné à fournir une aide essentielle à 96 275 migrants vulnérables. Pendant les trois prochaines années, une aide vitale sera fournie aux migrants malades et blessés, aux migrants ayant des besoins spéciaux, aux victimes de traite et aux migrants en détention.
Les programmes humanitaires renforcés couvriront les gouvernorats de Lahj, de Taïzz, d’Aden, d’Abyan, de Chabwa, d’Hodeidah, de Sa’ada, d’Hajjah et d’Al-Jawf. Des projets d’assistance seront mis sur pied le long des côtes méridionales et occidentales où les migrants arrivent au Yémen, ainsi que le long des itinéraires migratoires à travers le pays. Quelque 57 399 Yéménites vivant le long de la route recevront une aide en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène. Les communautés d’accueil seront également ciblées par des campagnes sur les droits des migrants, en vue de réduire le conflit potentiel avec les migrants concernant les ressources de plus en plus rares.
Les autorités locales, tels que les responsables ministériels, les autorités frontalières et pénitentiaires, les garde-côtes, les autorités sanitaires et les représentants des pays d’origine, de transit et de destination, recevront aussi une formation à la gestion efficace des migrations.
L’OIM étendra sa Matrice de suivi des déplacements (DTM) pour contrôler les mouvements et les besoins des personnes à travers tout le pays. La DTM surveillera les déplacements internes, les mouvements et les lieux des rapatriés et des migrants.
Mis sur pied en partenariat avec le gouvernement du Yémen, les organisations de la société civile et d’autres institutions des Nations Unies, les trois programmes visent à identifier et à réduire les vulnérabilités des personnes déplacées touchées par le conflit, les communautés d’accueil et les migrants au Yémen, ainsi qu’à réduire leur morbidité, mortalité et leur souffrance.
Ces nouveaux programmes sont financés par le Département britannique pour le développement international.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Chissey Mueller, OIM Yémen, Tel : +967795547107, Email : cmueller@iom.int