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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les migrants ne doivent pas être laissés pour compte dans les efforts d’éradication de la tuberculose
Suisse - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) célèbre, cette année, la Journée mondiale contre la TB en insistant sur l’importance de créer des partenariats multisectoriels productifs pour promouvoir la santé et le bien-être des migrants et des populations mobiles dans le monde entier, et pour aider à éliminer la tuberculose (TB).
Avec pour thème « Unis pour éradiquer la TB », la Journée mondiale de lutte contre la TB de cette année a lieu en plein milieu de la crise migratoire qui sévit actuellement en Europe, et après la récente adoption du Programme pour le développement durable 2030 qui a, de différentes manières, amené la migration au premier plan du programme des gouvernements, de la communauté internationale et des autres parties prenantes.
Malgré les progrès notables en matière de traitement de la TB dans le monde entier, la TB reste une menace mondiale, dont souffrent environ six millions de personnes et qui a fait environ 1,5 million de morts en 2014. Le poids de la TB continue d’être concentré dans les pays / régions en développement et à faible revenu. Environ 58% des cas sont concentrés dans les régions d’Asie du Sud-Est et du Pacifique Ouest, suivies de l’Afrique. De nombreux migrants sont vulnérables à la TB en raison de leur accès irrégulier aux soins de santé, de leur exposition à la situation transfrontalière précaire et de leurs mauvaises conditions de vie.
L’OIM appelle donc toutes les parties concernées, y compris les organisations gouvernementales, non gouvernementales et internationales ainsi que les groupes communautaires à prendre la responsabilité collective de relever les défis auxquels sont confrontés les migrants et les populations mobiles dans la lutte pour éradiquer la TB.
« A l’occasion de la Journée mondiale contre la TB, il est très encourageant de voir que la stratégie pour éradiquer la TB et la résolution de l’Assemblée mondiale de la santé qui en a découlé, s’intéressent à la migration, appellent à l’adaptation au niveau national et à la collaboration avec le secteur de la migration. Elle place les patients et les communautés au cœur de la réponse. Toutefois, dans la mise en œuvre de cette stratégie, il est crucial de s’assurer que les migrants ne soient pas laissés pour compte », a déclaré William Lacy Swing, Directeur général de l’OIM.
L’Ambassadeur Swing a également saisi l’opportunité de mettre en relief les informations de plus en plus nombreuses qui prouvent que les inégalités sociales et économiques maintiennent la vulnérabilité des migrants à la TB, tout comme les politiques discriminatoires dans les secteurs non sanitaires tels que l’immigration, le travail et la protection sociale. D’autres barrières sociales notables, comme la barrière de la langue, les croyances culturelles, la crainte liée à la stigmatisation, le manque de connaissances de leurs droits, la capacité de dépense faible en matière de santé et les services de santé qui tiennent peu compte des migrants, conduisent toutes à une réticence à solliciter des soins ou à suivre un traitement.
D’après le Dr. Davide Mosca, Directeur de la Division de l’OIM chargée de la santé des migrants, de nombreuses lacunes persistent dans l’accès des migrants et des populations mobiles au dépistage, au traitement et au suivi des soins, avec des systèmes de santé souvent anéantis ou extrêmement affaiblis lors de conflits chroniques ou de situations d’extrême urgence.
« Les objectifs du Plan mondial pour éradiquer la TB 2016-2020, qui vise à atteindre 90% des populations clés sur 90% de la population mondiale souffrant de TB, et le taux de réussite du traitement de 90% ne pourront être atteints si les questions de santé des migrants ne sont pas prises en compte », a déclaré le Dr. Mosca. « Les perceptions publiques des migrants doivent être améliorées et la santé des migrants doit faire partie intégrante du dialogue sur les Objectifs de développement durable, la santé et le développement humain », a t-il ajouté.
Pour plus d’informations et de supports sur les efforts de l’OIM en matière d’éradication de la TB et de migration, veuillez-vous rendre sur cette page.
Pour plus d’informations, veuillez contacter le Dr. Poonam Dhavan, siège de l’OIM, Tel: +41 22 717 9546, Email: pdhavan@iom.int