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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les migrants à destination du Golfe Persique se retrouvent bloqués en Somalie alors que la COVID-19 se propage
Bossaso, Puntland - Des centaines de migrants sont bloqués à Bossaso, au Puntland, en Somalie, en raison de la fermeture des frontières et des passages maritimes provoquée par la pandémie de COVID-19.
Chaque année, de nombreux migrants, principalement en provenance de l’Éthiopie qui est un pays enclavé, passent par Bossaso pour tenter de traverser le golfe d'Aden vers le Yémen, pays déchiré par la guerre, et espèrent pouvoir ensuite se rendre dans les pays du Golfe, en particulier en Arabie saoudite. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué que le mois dernier, environ 600 migrants sont arrivés à Bossaso, au Puntland, en une seule et même journée.
Les données de l'OIM montrent que la migration le long de l’itinéraire de l'Est se poursuit malgré les nouvelles restrictions frontalières dans la région. En comparaison avec les données recueillies pendant la première quinzaine d'avril 2019, il y a eu 501 arrivées supplémentaires à Bossaso, mais les départs ont diminué, avec 8 261 migrants de moins qui ont essayé de traverser le golfe d'Aden aux mêmes dates.
A mesure que davantage de personnes continuent d'arriver à Bossaso, le nombre de migrants éthiopiens bloqués dans la ville augmente. L'OIM estime que près de 400 migrants sont actuellement accueillis par des membres de la communauté éthiopienne vivant dans des établissements informels autour de la ville.
Fassil, 19 ans, est un migrant de la région du Tigré en Ethiopie, qui vit actuellement au sein de la communauté éthiopienne de Bossaso. « Je suis ici depuis environ trois mois », dit-il. « Le coronavirus a tout changé. Je ne peux pas poursuivre ma route, je ne peux pas non plus revenir en arrière car toutes les frontières sont fermées. »
Après un long périple - probablement exposé à la violence, la maltraitance et l'exploitation - les migrants vivent dans des conditions précaires à Bossaso, où ils ne peuvent souvent pas avoir accès à l'eau, aux installations sanitaires, à un abri ou à de la nourriture à leur arrivée.
Grâce à l'Agence danoise pour le développement international (DANIDA), à l'Initiative conjointe UE-OIM et au Comité d'allocation des ressources pour la migration (MIRAC), l’OIM aide Fassil et les migrants comme lui. Ces partenaires à Bossaso fournissent une assistance directe et des services de santé de base par l'intermédiaire du Centre d'accueil pour migrants (MRC). Entre autres activités, de l'eau est distribuée chaque semaine aux migrants bloqués dans les installations informelles.
« Nous faisons de notre mieux pour les aider en coordination avec l'OIM et les autorités locales ; cependant, si leur nombre augmente et qu'ils ne peuvent pas traverser la mer en raison de la fermeture des frontières, leur bien-être sera en grand danger », a expliqué Ahmed Shirie, Président de la communauté éthiopienne de Bossaso.
Depuis que le premier cas de COVID-19 a été confirmé au Puntland le 19 avril, les migrants bloqués à Bossaso ont également commencé à faire face à davantage de stigmatisation et de mauvais traitements en raison des fausses informations. Plusieurs publications sur les réseaux sociaux accusaient les migrants d'être porteurs du virus et d'être responsables de la transmission locale. A ce jour, aucun migrant n'a été testé positif au Puntland.
« L'OIM est préoccupée par la stigmatisation à laquelle sont confrontés de nombreux migrants depuis que la COVID-19 a commencé à se répandre dans la région », déclare Isaac Munyae, responsable du programme de l'initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants dans la Corne de l'Afrique, qui aide les migrants bloqués depuis 2017.
Par crainte d'être expulsés de Somalie et de la stigmatisation liée à l'augmentation du nombre de cas de COVID-19, de nombreuses femmes et enfants éthiopiens tentent désormais de retourner en Éthiopie.
L'OIM travaille en étroite collaboration avec les autorités du Puntland ainsi qu'avec le gouvernement fédéral de Somalie et le Bureau de l'envoyé spécial pour les droits des enfants et des migrants afin de garantir que les migrants aient accès aux services de base, y compris la santé. En liaison étroite avec le gouvernement fédéral de Somalie, l’OIM plaide également pour la non-expulsion et pour le retour volontaire et en toute sécurité des migrants bloqués vers leur pays d'origine.
L'une de ces personnes, Tarik, est une jeune femme originaire de la région d'Amhara en Ethiopie.
« Je suis bloquée à Bossaso depuis un mois maintenant », confie-t-elle. « Rejoindre le Golfe était mon intention, mais je n'ai pas assez d'argent et ma famille ne peut pas subvenir à mes besoins. Maintenant, je veux rentrer. »
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’Unité de Soutien au programme de l’OIM en Somalie, email : iomsomaliapsu@iom.int, Tel. +254 705 832 020