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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les migrants de retour et les travailleurs sanitaires unissent leurs forces pour améliorer le bien-être psychosocial au Nigéria
Benin City - La COVID-19 continue de mettre à rude épreuve les systèmes de santé publique, ainsi que les moyens de subsistance et le pouvoir d'achat des populations du monde entier. Mais comme la pandémie ne montre aucun signe de ralentissement, l'impact sur la santé mentale des plus vulnérables - y compris les migrants de retour dans leurs communautés - devient plus visible. Dans le cadre de la réponse à ce défi, du 16 au 19 novembre, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a accueilli, à Benin City, dans l'État d'Edo, une série de modules visant à former 20 migrants de retour à une approche communautaire de la réintégration psychosociale.
Dans le cadre de l'initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants, l'OIM a mené en mai une évaluation de la COVID-19 pour mesurer l'impact de la pandémie sur les migrants de retour dans divers pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale. Parmi les 518 personnes interrogées, 63 pour cent ont déclaré que leur bien-être émotionnel s'était détérioré depuis l'apparition de la COVID-19, dont 90 pour cent de répondants dans les États d'Edo et du Delta.
L'impact de la pandémie ajoute une couche de vulnérabilité aux migrants de retour, dont certains avaient déjà commencé à reconstruire leur vie, et qui connaissaient des niveaux élevés de détresse psychosociale ou de graves troubles, préexistants ou dus à des événements de vie potentiellement traumatisants au cours de leur périple. Pourtant, de nombreuses régions comptant un grand nombre de migrants de retour peuvent manquer de soins de santé mentale et de services psychosociaux spécialisés et ne disposer que d'un nombre limité de professionnels tels que des psychiatres et des psychologues.
La formation dispensée à Benin City vise à établir un réseau de mentorat et à créer des relations de soutien entre deux pairs ayant vécu des expériences similaires, comme un migrant de retour récemment arrivé et un mentor du même endroit ou un groupe de pairs au sein d'une communauté.
Les migrants de retour ayant une expérience dans la participation communautaire, ou ceux ayant une expérience spécifique tels que les travailleurs sociaux ou les enseignants, ont été sélectionnés comme mentors. Ils peuvent aider les nouveaux arrivants à surmonter les difficultés du retour et à réduire les obstacles sociaux à la réintégration en leur apportant un soutien émotionnel, en les aidant à résoudre des problèmes pratiques et en partageant des informations sur les services qui offrent un soutien psychosocial et de santé mentale dans le pays.
« Cette formation m'aidera à utiliser ma propre histoire pour pouvoir soutenir les Nigérians qui viennent de rentrer au pays parce qu'ils ont besoin de quelqu'un à qui se confier. En tant que mentor, je dois être capable de les écouter et de les conseiller, et leur dire qu'ils ne doivent pas abandonner », a déclaré Kenan Osagie, migrante de retour et l'une des participantes.
L'initiative a fait suite à une formation de quatre jours (10-13/11) destinée aux professionnels des soins de santé primaires sur la gestion et le traitement des troubles mentaux. La formation a été menée en coordination avec le Ministère fédéral nigérian de la santé.
Cette formation reposait sur le Mental Health Gap Action Programme (MHGAP), un protocole développé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), ainsi que sur des outils supplémentaires de l'OIM et des directives internationales pour identifier et traiter les troubles mentaux, qui ont été adaptés au contexte nigérian. Les sessions de formation ont abordé la migration et la santé mentale en mettant l'accent sur le périple de retour, ainsi qu'un aperçu des principes du MHGAP en matière de soins, de dépression, de suicide et d'automutilation, de psychoses, d'épilepsie, d'alcool et de toxicomanie.
L'événement a réuni 20 participants de centres de soins de santé primaires des localités de l'État d'Edo, principal lieu d'origine des migrants de retour nigérians.
« Ceci marque une étape clé dans le renforcement du système national de soins de santé mentale au Nigéria », a déclaré le formateur principal, le Dr Funke Ogunderu, assistant de projet principal SMSPS de l'OIM au Nigéria. « En tant que projet pilote, cette formation contribuera à réduire le fossé qui sépare les migrants et leurs communautés en matière d'accès aux soins de santé mentale et au soutien psychosocial », a-t-elle ajouté.
La santé mentale et le soutien psychosocial (SMSPS) constituent un élément fondamental de la réintégration durable. Il vise à protéger et à améliorer le bien-être psychosocial des migrants, ainsi qu'à soutenir les personnes souffrant de troubles mentaux préexistants ou émergents.
Le renforcement du système de soins de santé mentale et l'amélioration des compétences des migrants de retour pour fournir un soutien psychosocial au niveau communautaire témoignent de l'approche globale de l'OIM en matière de SMSPS au Nigéria. Le projet de mentorat et la formation des travailleurs de soins de santé primaires sont financés par l'Union européenne dans le cadre de l'initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Jorge Galindo, OIM Nigéria, Tél. : +234 906 273 9168, Email : jgalindo@iom.int