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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les migrants au Yémen croupissent en détention tandis que le Ramadan débute
Aden - Quelque 3 000 migrants continuent d’être détenus dans deux centres de détention dans les gouvernorats yéménites d’Aden et d’Abyan. Parmi les détenus figurent des ressortissants éthiopiens, dont bon nombre sont des Musulmans pratiquants, qui débutent 30 jours de jeûne du Ramadan pendant leur détention.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) fournit de l’eau salubre et de la nourriture d’urgence au Stade du 22 mai à Aden, où près de 2 500 migrants sont détenus.
Le 21 avril, les autorités au Yémen ont commencé à détenir près de 5 000 migrants irréguliers dans deux stades sportifs et dans un camp militaire dans les gouvernorats d’Aden, d’Abyan et de Lahij. Les détenus sont principalement des Ethiopiens, qui sont arrivés au Yémen pour trouver des moyens de subsistance et des possibilités dans la péninsule arabique.
Vendredi (03/05), les équipes de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM ont confirmé que 2 473 migrants restent en détention au Stade du 22 mai à Aden. Parmi eux, la DTM a identifié 873 enfants.
Depuis le dernier recensement la semaine dernière, de nouvelles personnes ont été amenées sur ce site. Environ 500 migrants sont également détenus dans un second stade sportif à Abyan.
Au stade à Aden, l’OIM combat la transmission de maladies contagieuses en fournissant des services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) et de santé. Entre le 26 avril et le 5 mai, l’OIM a dispensé plus de 1 800 consultations médicales et réhabilité 30 latrines.
Ces derniers jours, plus de 1 400 personnes détenues dans le camp militaire à Lahij auraient été libérées. L’OIM déploie des efforts pour confirmer la position et le bien-être de tous les migrants libérés à Lahij, en particulier parce que certains souffrent de diarrhée aqueuse aigüe.
A l’hôpital Ibn Khaldoon de Lahij, l’OIM traite plus de 70 anciens détenus ayant contracté la diarrhée aqueuse aigüe dans son centre de traitement de la diarrhée, récemment ouvert. Tragiquement, depuis mercredi (01/05), 14 migrants sont morts de la maladie.
L’OIM reste extrêmement inquiète pour les personnes détenues dans des conditions inhumaines à Aden et à Abyan. Aux côtés des partenaires humanitaires, l’OIM fournit des services d’urgence tout en dialoguant avec les autorités pour demander la libération des détenus.
Des milliers de migrants sont bloqués dans d’autres endroits du Yémen. A Sana’a, depuis lundi dernier, l’OIM tente de déplacer 327 migrants éthiopiens vers Addis-Abeba, dans le cadre du retour humanitaire volontaire de l’OIM.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Olivia Headon, IOM Yémen, Tel : +967730552233, +967730552233, Email : oheadon@iom.int
Abdi*, trente-trois ans, provient d’une famille d’agriculteurs dans la région éthiopienne d’Oromia. Comme le Ramadan commence, il aimerait rentrer chez lui, ou n’importe où d’autre qu’en détention dans le stade sportif d’Aden.
« Je voulais venir dans un pays arabe pour avoir une vie meilleure que celle de mes parents mais quand je suis arrivé ici [au Yémen], ils m’ont arrêté et m’ont amené ici », a déclaré Abdi, qui a quitté son pays il y a à peine un mois sans rien dire à ses parents.
Débutant son périple avec seulement 2 000 birrs [70 dollars], il a fini par arriver à Djibouti, où il a appelé ses parents en expliquant qu’il avait besoin d’argent, environ 11 000 birrs [380 dollars], pour poursuivre son périple. Ses parents ont dû vendre une vache. Il a confié qu’il savait qu’il périrait dans le désert sans l’aide d’un passeur pour terminer son « périple difficile ».
*Nom modifié pour protéger l’identité