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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les interventions de l'OIM face au séisme permettent de développer des compétences et de créer des emplois pour le relèvement d'Haïti
L'Organisation internationale pour les migrations aide le
Gouvernement d'Haïti à réduire la population
restante dans les villes tentes, tout en bâtissant les
fondations de la croissance économique afin de reconstruire
le pays.
Alors que le pays a été victime de la catastrophe
urbaine la plus destructrice des dernières décennies,
les efforts humanitaires en Haïti font partie des plus
importants jamais déployés. En partenariat avec le
gouvernement d'Haïti, les partenaires internationaux et
nationaux, l'OIM s'active sur de nombreux fronts en portant secours
et en fournissant des solutions à une société
paralysée qui commence seulement à se relever.
Les résultats de tout ce travail sont encourageants :
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target="_blank" title="">IOM Haiti Transitional Shelter Programme
Monthly Report, December 2011
Depuis le pic du million et demi de personnes en juillet 2010,
le nombre de résidents des camps a chuté de 66% pour
atteindre 515 819 individus vivant dans 707 sites de
déplacés identifiés à travers les zones
touchées par le séisme. Bon nombre ont trouvé
un meilleur logement avec l'aide de la communauté
internationale.
Deux ans après le séisme, plus de 100 000 abris de
transition ont été construits, accueillant quelque
420 000 individus, soit l'équivalent de la population de la
ville américaine d'Atlanta.
De nombreux projets sont en cours, notamment le « projet
16/6 » dirigé par le gouvernement, qui fournit des
subventions à la location pour vider les camps et qui permet
de débuter les travaux publics visant à remettre en
état les quartiers dévastés.
Plus d'un million de bâches a été
distribué (l'équivalent de 21,3 kilomètres
carrées, soit la surface du centre de Paris).
Haiti était déjà l'un des pays les plus
pauvres avant le 12 janvier 2010. Quelques 75% des haitiens
vivaient avec moins de deux dollars par jour et 47% d'entre eux
n'avaient pas accès aux soins médicaux.
La catastrophe a mis en évidence plusieurs
décennies d'instabilité politique chronique et
d'absence d'opportunités économiques qui ont
laissé de nombreux Haïtiens dans l'extrême
pauvreté. Le séisme a également
coûté des vies sans distinction, touchant
sérieusement les infrastructures du gouvernement en
particulier.
Des pas importants ont été faits sur le chemin du
relèvement mais des changements structurels demeurent,
surtout et notamment en termes de développement
économique, alors que le pays passe de l'aide d'urgence au
relèvement durable. L'OIM est au premier plan de ces
efforts.
L'OIM était présente en Haïti bien avant que
le séisme tue autant de personnes et détruise
Port-au-Prince, la capitale, ainsi que d'autres zones urbaines
densément peuplées. Le déplacement de 1,5
million de personnes a créé une onde de choc qui a
paralysé l'économie. Dans l'effort massif qui a
suivi, l'OIM a aidé à installer 1 500 camps tout en
donnant aux habitants et aux entreprises d'Haïti les moyens
d'avancer et de participer aux efforts de reconstruction.
L'Organisation a engagé des entrepreneurs locaux pour
construire plus de 10 000 abris ainsi que des logements durables.
Elle a employé des petites entreprises d'ingénierie
pour construire des écoles et des bâtiments officiels
parasismiques. Les entreprises locales ont également
été employées pour construire des canaux
d'irrigation pour la culture et ont amélioré les
réseaux routiers ruraux d'Haïti, clé de
l'acheminement des produits agricoles sur le marché. Elles
ont par ailleurs développé les compétences
nécessaires à leur croissance et à la
création d'emplois.
« Une grande partie du travail est centrée sur la
tâche vitale de relever les entreprises haïtiennes, en
particulier les petites entreprises dirigées par une
personne », a déclaré Luca Dall'Oglio, chef de
mission de l'OIM en Haïti.
« Que nous employions des maçons pour construire
des maisons en toute sécurité, ou que nous engagions
des petites entreprises d'ingénierie pour reconstruire
l'infrastructure, nous bâtissons les fondations d'une
économie haïtienne pleine de vie où l'emploi
remplace l'aide humanitaire », a-t-il ajouté.
Une part importante du travail de l'OIM a été
centrée sur la protection des sans-abris contraints à
vivre dans les camps et sur la recherche de solutions de logement
durable. Le nombre de résidents dans les camps a
chuté de 66% jusqu'à aujourd'hui, chiffre en baisse
constante. Alors que les déplacés quittent les camps,
dont bon nombre avec une subvention d'un an pour la location, ils
sont tous bien placés pour acquérir de nouvelles
compétences et trouver un emploi pendant que les
communautés sont en cours de reconstruction.
Ces dernières semaines, deux des camps les plus
importants de la capitale, situés dans deux parcs publics,
Place Boyer et Place Saint-Pierre, ont fermé avec l'aide de
l'OIM, dans le cadre du « projet 16/6 » du
gouvernement.
Les parcs donnent aujourd'hui accès à des espaces
récréatifs dont le besoin se faisait largement
ressentir dans la ville surpeuplée. Les anciens habitants
des camps ont également trouvé des emplois alors que
le processus de reconstruction des logements et des infrastructures
dans les communautés détruites par le séisme
s'intensifie.
La pression exercée sur la capitale surpeuplée a
été réduite grâce à la
décentralisation. En coopération avec
l'autorité du logement social EPPLS, l'OIM a
récemment terminé un projet de logement à
l'intérieur de la ville des Cayes, au sud du pays. Des
victimes handicapées de Port-au-Prince font partie des
bénéficiaires. Ces nouveaux propriétaires
paient de petites mensualités de crédit et sont fiers
de leur acquisition.
Dans le même temps, à Port-au-Prince, une
équipe de plus de 200 Haïtiens s'active à
cartographier chaque logement dans les parties de la ville
détruites par le séisme. Ce travail intense, avec les
conseils de l'OIM, est essentiel au processus de reconstruction. Il
apporte également un coup de projecteur sur la
propriété, dont l'absence reste un obstacle au
développement.
« L'OIM reste engagée envers Haïti et le
peuple haïtien », a déclaré William Lacy
Swing, Directeur général de l'OIM, « et nous y
sommes sur le long terme. Je suis également enchanté
que le gouvernement du Président Martelly uvre en
coopération étroite avec l'OIM et la
communauté humanitaire à mesure que les
améliorations apparaissent. »
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Leonard Doyle
OIM Communications Haïti
Tel: + 509 3702 5066
E-mail:
"mailto:LDoyle@iom.int">LDoyle@iom.int