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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les familles partent de Muzzaffarabad et retournent chez elles dans les montagnes
Khushal et sa famille de quatre personnes
regardent le chargement de leur tente, leurs effets personnels et
les sacs de nourriture dans un camion de l’OIM pour un court
voyage de 14 kilomètres jusqu’à leur lieu
d’origine, Dub Gali. Ce village, situé à 1.500
mètres d’altitude au-dessus de la ville de
Muzzaffarabad, compte 30 familles et n’est accessible que par
une route étroite, souvent entravée par les
glissements de terrain.
Khushal, bûcheron; a été
blessé lors du séisme du 8 octobre et a migré
avec sa famille dans la vallée, au camp Muslim Hands,
à Muzzaffarabad, pour obtenir une aide médicale. Il a
hâte de retourner chez lui, où son père et les
autres membres de sa famille sont restés pour l’hiver.
Cette famille est la première à recevoir une aide de
l’OIM pour retourner chez elle depuis la capitale du
Cachemire administrée par le Pakistan.
Khushal déclare: «Il y a deux
semaines, je suis allé au village à pied pour
commencer à reconstruire ma maison. C’est presque
fini, et il est temps que toute ma famille retourne au village. Je
ne sais pas si je serai capable de gagner assez d’argent en
coupant du bois, mais je ne veux plus que ma famille continue
à vivre dans le camp.»
Après des jours de forte pluie et en
raison de l’effondrement de plusieurs routes, l’OIM et
les responsables du camp de Muzzaffarabad (CMO en anglais)
rédigent les listes des personnes qui sont prêtes
à retourner chez elles, tout en vérifiant les listes
des routes qu’elles peuvent emprunter. Dans le quartier de
Muzzaffarabad, le processus de retour est lent. Presque toutes les
routes en direction des vallées de Jhelum et de Neelum ont
soit été emportées par la pluie, soit sont
bloquées par les glissements de terrain.
Cependant, depuis le 20 mars, l’OIM est
parvenu à aider plus de 700 familles à rentrer chez
elles depuis les villages de tentes des régions de Batagram,
Mansehra et Bagh. Cette semaine, l’OIM a fait un appel aux
donateurs internationaux et privés de 4,4 millions de
dollars américains, pour poursuivre les opérations de
retour jusqu’en décembre.
«Le but est le transport de quelque
1.000 familles par semaine, explique Tom Bamforth, Responsable du
bureau de Mansehra, mais cela dépendra de la
météo. Hier matin, il recommençait à
pleuvoir et même les meilleures routes de la région
deviennent fragiles.»
Le personnel médical de l’OIM
ausculte les personnes souhaitant rentrer chez elles avant
qu’elles ne soient autorisées à partir.
Vendredi dernier, à Batagram, une femme enceinte devant
rentrer chez elle n’a pas reçu cette autorisation. Le
lendemain, elle accouchait. L’OIM fournira une escorte
médicale pour la mère et l’enfant dès
qu’ils seront en état de voyager et de rejoindre leur
famille dans leur village d’origine.
Mais l’OIM aide également les
personnes qui ne peuvent pas retourner chez elles. La Fondation
Dadabhoy a fourni 650.000 dollars américains à
l’OIM pour qu’elle crée, à Mansehra, un
camp provisionnel (appelé “Aashiana”) pour les
veuves, les orphelins, les amputés et autres personnes
vulnérables. Le camp sera construit en neuf mois et
permettra d’accueillir, en toute sécurité et
dans la tolérance, les personnes les plus durement
frappées par le séisme.
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