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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les droits des travailleurs et le développement des compétences sont indispensables pour améliorer les effets de la migration en Asie du Sud-Est
Bangkok - La migration de main-d’œuvre peut améliorer la vie des travailleurs migrants à long terme si leurs droits sont protégés et s’ils ont l’occasion de développer leurs compétences. C’est ce que révèle l’organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM) et l’Organisation mondiale du travail (OIT) dans une nouvelle étude.
Publié à l’occasion de la Journée internationale des migrants le 18 décembre, la publication Risks and rewards: Outcomes of labour migration in South-East Asia(en anglais uniquement) évalue les expériences vécues par les migrants de main-d’œuvre au sein de l’ASEAN.
D’après les plus récentes statistiques des Nations Unies, le nombre de migrants se dirigeant vers d’autres pays de la région a plus que quintuplé depuis 1990, atteignant près de 6,9 millions de personnes. Des millions d’autres sont employées sans statut légal et ne sont pas représentées dans les données officielles.
« Malgré la croissance rapide du nombre de femmes et d’hommes migrant en Asie du Sud-Est, les effets pour les travailleurs migrants ne sont pas très bien mesurés », a déclaré Ben Harkins, agent technique de l’OIT et l’un des auteurs du rapport.
Pour éclairer leur travail, le programme TRIANGLE in ASEAN de l’OIT et le programme PROMISE de l’OIM ont collaboré sur un sondage régional à grande échelle auprès de plus de 1 800 migrants originaires du Cambodge, de la République démocratique populaire lao, du Myanmar et du Vietnam qui avaient été employés en Thaïlande ou en Malaisie.
L’étude a permis de développer un Indice de résultats de la migration afin de mesurer les changements dans la vie des travailleurs migrants par rapport leur vie avant la migration. L’Indice élargit la manière dont les effets de la migration sont mesurés en intégrant des éléments aussi bien sociaux qu’économiques.
Pour avoir une meilleure compréhension des facteurs qui façonnent les résultats de la migration, l’étude a analysé les expériences de migration des participants aux sondages et ont réévalué les idées reçues sur les pratiques et les conditions qui améliorent les résultats pour les migrants.
Elle a révélé que la migration de main-d’œuvre avait un impact important sur la réduction de la pauvreté au sein de l’ASEAN. Les données de l’étude suggèrent que le nombre de migrants vivant en dessous du seuil de pauvreté a diminué de 11 pourcent après la migration.
Mais l’étude a également révélé que malgré les efforts déployés pour promouvoir la migration sûre en menant à bien des campagnes de changement des comportements, les migrants en Asie du Sud-Est continuent d’être vulnérables à l’exploitation et à la maltraitance, quel que soit leur décision.
Les conclusions indiquent que les changements les plus significatifs pour renforcer l’impact positif de la migration sur le développement sont les changements de politique et de pratique des gouvernements, des employeurs et des agences de recrutement, plus que les changements des comportements des travailleurs migrants.
Parmi les domaines d’action prioritaires figure notamment le transfert des coûts de recrutement des travailleurs aux employeurs. Le sondage a révélé que 73 pourcent des travailleurs interrogés se rendant en Malaisie depuis le Cambodge, la RDP lao, le Myanmar et le Vietnam ont contracté un crédit pour payer leur migration et ont dû travailler en moyenne toute une année pour le rembourser. Transférer ces coûts aux employeurs est une manière cruciale pour les gouvernements et les entreprises d’éradiquer la servitude pour dette et le travail forcé.
Un autre facteur clé pour améliorer les effets de la migration est de faire respecter les droits des travailleurs et travailleuses migrants et d’assurer leur accès aux solutions juridiques.
L’étude a également identifié la nécessité de renforcer l’accès des travailleurs migrants à la validation des compétences et à la formation pour répondre aux besoins des employeurs. Le contexte migratoire actuel en Asie du Sud-Est ne relie pas correctement les employeurs, les formateurs et les travailleurs migrants et ne crée pas suffisamment de mesures incitatives pour le développement des compétences.
« Le développement et la validation des compétences en partenariat avec les employeurs peuvent aider les travailleurs migrants à trouver des emplois mieux rémunérés et de meilleures conditions de travail, et à accroître leur contribution économique », a déclaré Anna Platonova, chargée du programme PROMISE.
Bien que les avantages de la migration de main-d’œuvre n’aient pas été optimisés à l’intérieur de l’Asie du Sud-Est, les résultats de l’étude montrent que des résultats positifs peuvent être atteints si les travailleurs migrants sont traités équitablement et s’ils ont l’occasion de développer leurs capacités.
Le rapport appelle à recentrer l’attention des gouvernements de l’ASEAN sur des politiques centrées sur le migrant qui améliorent l’expérience de migration des travailleurs migrants de manière globale, plutôt que sur les rapatriements de fonds.
Pour télécharger le rapport, rendez-vous sur : http://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---asia/---ro-bangkok/documents/publication/wcms_613815.pdf
Pour plus d’informations, veuillez contacter Anna Platonova, OIM Thaïlande, Tel : +66 2 3439335, Email : aplatonova@iom.int