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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les déplacés, les migrants de retour et les communautés d’accueil bénéficient d’une aide à la production de moyens de subsistance au Burundi
Bujumbura - En partenariat avec la Coopération belge au développement et les autorités burundaises, l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, fournit une formation à l’entreprenariat et des possibilités de mentorat dans l’agriculture à 120 représentants parmi les déplacés internes, les migrants de retour et la communauté d’accueil.
Les participants, choisis parmi 24 associations communautaires, formeront à leur tour d’autres membres. Au moins 600 personnes devraient bénéficier des formations. A ce jour, les participants ont reçu une formation à la création d’entreprise, à la gestion des chaînes de valeur et à la transformation agricole.
Dans le cadre de la formation, les participants ont visité différents groupes du secteur privé comme le Centre semencier rizicole, spécialisé dans la culture et la recherche rizicoles, l’Institut des Sciences agronomiques du Burundi, qui est la banque de semences nationale et un centre de recherche agricole reconnu, ainsi que Solidarité pour le développement durable et le relèvement de l’économie, qui œuvre pour des méthodes d’agriculture et d’élevage résistantes aux changements climatiques.
Grâce à ces visites, les bénéficiaires ont pu observer des techniques et tendances agricoles innovantes, ont reçu un mentorat personnalisé sur les manières de renforcer leurs propres entreprises et ont pu se créer un réseau avec le secteur privé.
Le dernier jour de la formation, le groupe s’est réuni pour un Salon d’échange d’expériences afin de faire part des enseignements qu’ils ont tirés de la formation et des visites d’observation et de débattre des possibilités pour des créations d’entreprises futures.
Petronie Sindayigaya, l’une des participantes et membre d’une association qui avait déjà reçu une décortiqueuse de riz, a expliqué : « nous pourrons désormais améliorer notre préparation des semences et consulter l’institut burundais des Sciences agronomiques pour nous aider à continuer à utiliser des semences choisies [et] de très bonne qualité qui donnent une bonne production. C’est un avantage considérable pour nous. »
Et d’ajouter : « Nous avions déjà appris comment gérer de petites entreprises. Nous avions appris à devenir commerçants. Mais après cette formation, nous allons devenir des entrepreneurs car lorsque l’on fait bien son travail, on peut prospérer jusqu’à devenir le fournisseur d’un distributeur pour les autres commerçants. »
« Grâce à l’association de l’apprentissage théorique et des expériences pratiques, les participants ont pu se faire de nouveaux contacts qui peuvent générer de nouveaux partenariats commerciaux, aussi bien entre eux qu’avec des acteurs du secteur privé déjà établis », a déclaré Pirce Altinok, chargé de la résilience et de la réintégration à l’OIM.
Pirce Altinok a réitéré la nécessité de favoriser la cohésion sociale entre les migrants de retour, les déplacés internes et les membres de la communauté d’accueil.
Ont participé au Salon d’échange d’expériences organisé pour marquer la clôture du projet : Yves Nindorera, représentant de la Coopération belge au développement au Burundi, ainsi que des représentants de l’administration communale, de l’ISABU, de SODDREC et du Centre semencier rizicole.
L’OIM a aidé les bénéficiaires à démarrer des petites activités de génération de revenu et a fourni des kits de démarrage pour des projets à court terme et à impact rapide afin de soutenir les moyens de subsistance des déplacés internes, des Burundais de retour et des communautés d’accueil. Ainsi, les 24 associations ont pu créer 32 entreprises agricoles et forestières seulement à Rutana. Les associations ont été établies lors d’un précédent projet de stabilisation financé par l’Union européenne.
La province de Rutana, où le projet de quatre mois a été mis en œuvre entre janvier et avril 2018, accueille un grand nombre de déplacés internes et de migrants de retour au pays.
Depuis 2014, l’OIM au Burundi soutient le relèvement économique immédiat des communautés touchées par les crises dans le pays. Ce projet fait partie des efforts de l’OIM visant à fournir des solutions durables qui encouragent la coexistence pacifique entre les migrants de retour, les déplacés internes et les communautés d’accueil à travers le pays.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Pirce Altinok, OIM Burundi, Tel : +257 75 40 07 75, Email : paltinok@iom.int