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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les déplacements continuent de croître en Iraq
Iraq - La nouvelle Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM a identifié 2 176 764 déplacés internes sur une période de 13 mois depuis janvier 2014.
La méthodologie révisée de l’OIM a étendu la collecte des données sur le terrain pour inclure l’évaluation de groupe, qui permet de recueillir des informations par le biais d’un réseau d’informateurs clés.
L’évaluation de groupe permettra de clarifier davantage les données ventilées en termes de sexe et d’âge, d’intentions de mouvement, de facteurs d’incitation et de besoins sectoriels. En voici les résultats préliminaires :
Tout au long de la récente période de prise en compte du 1er au 15 janvier 2015, la DTM a identifié une hausse globale de 53 424 personnes. En raison du conflit incessant dans le gouvernorat de Diyala, la DTM a identifié une augmentation de 31 134 déplacés depuis fin décembre.
Depuis le 1er septembre dernier et jusqu’à aujourd’hui, une série de crises distinctes et simultanées ont été enregistrées dans plusieurs gouvernorats du centre-nord, et ont provoqué le déplacement de 306 996 individus. Les gouvernorats de Kirkuk, Diyala, Al-Anbâr, Ninewa et Salah al-Din ont accueilli 219 474 personnes au total.
Pendant toute l’année 2014, à peine moins d’un million de personnes ont fui le gouvernorat de Ninewa. La deuxième plus grande population de déplacés internes a été déplacée depuis Al-Anbâr avec 601 770 personnes, suivi de Salah al-Din, avec 273 192 personnes.
Le gouvernorat de Dahouk est celui ayant accueilli le plus grand nombre de personnes avec 463 342 individus déplacés (21% de tous les déplacés internes) recherchant une sécurité dans les quatre districts d’Amedi, de Zarko, de Sumel et de Dahouk. Quelque 119 148 personnes (6%) ont trouvé refuge dans les districts assistés d’Akre et d’Al-Shikhan.
Sur la population déplacée totale, 30% (659 988 personnes) sont logées dans des installations de fortune temporaires, notamment dans des bâtiments à l’abandon, des bâtiments religieux, des écoles et des campements sauvages. La plus grande proportion de cette population réfugiée se trouve à Dahouk (193 542 personnes) et à Al-Anbâr (97 092 personnes). En général, parmi tous les lieux de déplacement, les abris de fortune les plus souvent utilisés sont les bâtiments non terminées et abandonnés, qui abritent 374 412 personnes.
Par le biais de la méthodologie révisée de l’évaluation de groupe de la DTM, 518 groupes de déplacés ont été évalués à 155 endroits, représentant 310 608 déplacés à travers 16 gouvernorats. Les premières analyses ont révélé que les besoins prioritaires étaient, par ordre d’urgence, l’aide financière/l’accès au revenu, suivi des abris et du logement, de la nourriture et de l’aide non alimentaire.
Les personnes interrogées ont dû expliquer les raisons de leur déplacement depuis leur lieu d’origine. La grande majorité, à 90%, a cité la violence généralisée et le conflit armé comme la principale raison de leur déplacement ; 5% ont cité l’expulsion ; 3% ont affirmé avoir reçu des menaces directes sur leur famille ; et 2% ont été témoins de l’assassinat de leurs proches pendant le conflit, entraînant leur fuite.
La majorité des personnes interrogées (77%) ont mentionné leur souhait de rentrer chez eux, 20% ont fait part de leur incertitude et attendront de pouvoir prendre une décision éclairée, 3% n’ont pas répondu et moins d’1% ont déclaré qu’ils souhaitaient s’intégrer dans leur lieu actuel ou être réinstallés dans un autre lieu.
L’OIM a parlé avec Mme Sabeeha Mohammed, qui a été déplacée de Falloujah, dans le gouvernorat d’Al-Anbâr, et qui vit avec ses quatre enfants et sa famille élargie dans un bâtiment à l’abandon qu’ils partagent avec 220 autres familles à Heet, également à Al-Anbâr. Tous les habitants du bâtiment ont été déplacés avant juin 2014. La nourriture, l’aide non alimentaire et les abris sont les principaux besoins identifiés par ces familles.
« Fuir pour rester en vie et ne pas savoir si on rentra un jour chez nous est la chose la plus difficile à vivre. Le chemin de l’exil déjà long semblait encore plus long car nous nous déplacions dans des zones très chaudes, alors je n’ai pas pu retenir mes larmes quand je suis arrivée à destination avec mes enfants. Je ne veux jamais avoir à revivre ces moments alors je ne retournerai chez nous que si notre sécurité y est garantie », a déclaré Mme Sabeeha Mohammed.
La DTM est un outil de gestion de l’information de l’OIM qui rassemble des informations spécifiques concernant le statut et le lieu des déplacés internes. En plus d’informations précédentes de la DTM, les dernières données, les tableaux de bord, et la carte dynamique du déplacement de la DTM de l’OIM en Iraq sont consultables sur http://iomiraq.net/dtm-page.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Sandra Black
OIM Iraq
Tel. +964 751 234 2550
Email: sblack@iom.int.