-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Les décès de migrants à travers le monde sont en baisse mais les tragédies se poursuivent
Genève – Alors que 2019 arrive à son terme, l’Organisation internationale pour les migrations fait état d’un net recul du nombre de migrants qui meurent en tentant de traverser les frontières internationales.
Le nombre de décès de migrants s’élevait à au moins 3 170 à la mi-décembre, contre seulement un peu plus de 4 800 à cette période l’an dernier, soit une baisse de 34 pour cent. Malgré cela, les tendances identifiées par l’OIM en 2019 restent sombres pour les migrants et les réfugiés.
La Méditerranée, théâtre d’innombrables tragédies en haute mer ces dernières années, a enregistré le niveau le plus bas de décès et de traversées depuis 2014. Cependant, le taux de décès parmi les migrants partant des côtes libyennes a augmenté tandis que les passeurs les exposent à des risques encore plus importants.
Le flux de personnes du Venezuela a laissé des millions de personnes dans la difficulté alors qu’elles tentent d’échapper à l’instabilité pour trouver une protection et des possibilités dans les pays voisins.
Les tendances émergentes mises en lumière par l’OIM en 2019 sont :
- Le nombre de décès de migrants franchissant les frontières illégalement à travers le monde a fortement diminué
- Les traversées de la mer Méditerranée ont atteint leur plus bas niveau depuis 2014
- Les traversées depuis la corne de l’Afrique jusqu’au Yémen concernent aujourd’hui 10 000 personnes par mois en moyenne
- 4,8 millions de Vénézuéliens vivent à l’étranger, principalement en Colombie, au Pérou, au Chili, en Equateur et au Brésil
- Les traversées de la mer Méditerranée par des migrants irréguliers depuis l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie du Sud
La migration irrégulière via des points de départ en Turquie, en Libye et à travers l’Afrique du Nord atteignait les 100 000 hommes, femmes et enfants pour la sixième année consécutive. Plus de 13 000 migrants sont entrés en Europe via des itinéraires terrestres le long de la Méditerranée, soit en entrant en Grèce près des passages aux frontières avec la Turquie, soit en entrant en Espagne, par les deux enclaves espagnoles de Ceuta et de Melilla, en Afrique du Nord.
Même si 100 000 est un chiffre considérable, le nombre de traversées de la Méditerranée en 2019 est en nette baisse ces dernières années (voir tableau ci-dessous). En fait, hormis une recrudescence en fin d’année, 2019 sera l’année caractérisée par le plus faible nombre de migrants irréguliers traversant la Méditerranée depuis que l’OIM a commencé à recueillir ces statistiques en 2014.
LIBYE
Bien que les départs de Libye aient diminué en 2019, le périple reste toujours aussi meurtrier. Le Projet de l’OIM sur les migrants disparus a enregistré 44 incidents mortels au large des côtes libyennes cette année, coûtant la vie à 743 migrants. Cela montre la nécessité d’augmenter la capacité de recherche et de sauvetage pour réduire le nombre de pertes humaines en mer, en particulier dans la Méditerranée centrale, qui reste la traversée maritime la plus meurtrière du monde.
CORNE DE L’AFRIQUE
En 2019, la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM a enregistré 126 360 migrants irréguliers arrivés au Yémen depuis la corne de l’Afrique, dont une vaste majorité (92 pour cent) en provenance d’Ethiopie, et le reste de Somalie. La DTM estime que le total de cette année dépassera 137 000 migrants le long de cet itinéraire, qui reste l’un des plus dangereux du monde.
Ce total devrait représenter une légère baisse par rapport aux près de 160 000 migrants irréguliers recensés le long de cet itinéraire en 2018. Ces deux dernières années, la migration irrégulière entre ce couloir d’Afrique et la péninsule arabique s’élevait en moyenne à 12 000 traversées irrégulières par mois.
MIGRANTS DANS LES CENTRES D’ACCUEIL EUROPEENS
En date du 15 décembre, la DTM faisait état de quelque 211 071 migrants hébergés dans des centres d’accueil officiels dans la région. Bien qu’il n’y ait pas beaucoup de changements du nombre total de migrants dans la région par rapport aux 206 108 migrants dans les mêmes pays fin 2018, les chiffres par pays montrent des dynamiques différentes : les plus grands changements sont observés en Italie et en Grèce. En Italie, le nombre total est passé de 135 838 migrants recensés en décembre 2018 à 95 020 recensés le 30 novembre de cette année. En Grèce, le total est passé de 60 083 migrants recensés le 26 décembre 2018 à 99 142 le 30 novembre 2019.
TURQUIE
En date du 30 novembre 2019, plus de quatre millions de ressortissants étrangers étaient présents en territoire turc à la recherche d’une protection internationale, contre 3,9 millions fin 2018. La plupart d’entre eux sont des Syriens (3 691 333 personnes) qui ont obtenu un statut de protection temporaire, suivis des demandeurs d’asile et des réfugiés de pays comme l’Afghanistan, la République islamique d’Iran, l’Iraq et la Somalie. Les garde-côtes turcs ont fait état de 56 778 arrestations de migrants irréguliers en mer entre janvier et novembre.
MIGRANTS DISPARUS
La migration irrégulière continue d’être une initiative mortelle à travers le monde, le couloir méditerranéen étant toujours le plus meurtrier. Jusqu’à la mi-décembre, au moins 1 250 hommes, femmes et enfants avaient péri en tentant d’atteindre l’Europe via la Méditerranée, dont huit nouvelles victimes le 17 décembre, rapportées par les autorités au Maroc.
Cette année marque la cinquième année consécutive où ont été recensés au moins 1 000 décès dans la Méditerranée. D’après le Projet de l’OIM sur les migrants disparus, depuis 2014, plus de 19 000 migrants et réfugiés sont morts dans la mer Méditerranée, plus des deux tiers de ce total ont péri le long de la Méditerranée centrale reliant la Libye et la Tunisie à l’Italie.
A travers le monde, les décès de migrants à deux semaines de la fin de l’année s’élèvent à un peu plus de 3 170, contre près de 4 831 à cette même période l’an dernier. Les décès sont moins nombreux dans la Méditerranée, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie et légèrement plus nombreux en Europe.
En comparaison, le nombre de décès de migrants dans l’Hémisphère occidental est plus élevé. Des centaines de personnes sont mortes en fuyant le Venezuela, y compris dans des naufrages dans les Caraïbes. A la mi-décembre, au moins 659 hommes, femmes et enfants sont morts en tentant de traverser les Amériques, contre 538 pendant la même période l’an dernier.
Contrôle du flux de la DTM de l’OIM en Europe
https://migration.iom.int/europe?type=arrivals
Projet de l’OIM sur les migrants disparus
https://missingmigrants.iom.int/
Le rapport Fatal Journey Volume 4, publié le 28 juin : https://publications.iom.int/system/files/pdf/fatal_journeys_4.pdf
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Leonard Doyle, porte-parole de l’OIM, Tel. +41 709 285 7123, email : ldoyle@iom.int
Joel Millman, OIM Genève, Tel. +41 79 103 8720, email : jmillman@iom.int