-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Les chiffres du déplacement en Iraq passent sous la barre des deux millions pour la première fois depuis 2014 ; près de quatre millions d’Iraquiens sont rentrés chez eux
Erbil - Pour la première fois depuis près de quatre ans, le nombre d’Iraquiens déplacés est passé sous la barre des deux millions, d’après un rapport phare de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM publié aujourd’hui, 4 septembre.
Les données recueillies par le personnel de l’OIM pour le 100ème rapport de la DTM ont conclu que 1 931 868 personnes restent déplacées. C’est le chiffre le plus bas depuis novembre 2014. Le 100ème rapport a révélé que près de quatre millions de personnes sont rentrées chez elles. La publication de ces données est importante pour l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, car elle marque plus de quatre ans de suivi du déplacement en Iraq.
Depuis janvier 2014, le combat de l’Iraq contre Daesh a provoqué le déplacement de six millions d’Iraquiens, soit environ 15 pour cent de la population totale du pays. En décembre 2017, Haider al-Abadi, Premier ministre iraquien, a déclaré la fin de la guerre contre Daesh.
A travers le pays, les déplacés internes continuent de rentrer chez eux à un rythme soutenu, mais plus lentement qu’en 2017. Les gouvernorats qui recensent le plus grand nombre de déplacés de retour sont Ninive (1,49 million), Al-ânbar (1,27 million), Salah al-Din (près de 553 000), Kirkouk (296 000), Diyala (222 000) et Bagdad (77 000).
Presque tous (97 pour cent) sont retournés dans leur lieu d’habitation habituel, deux pour cent dans des lieux privés, tandis qu’un pour cent (19 000 personnes) de déplacés hautement vulnérables ont trouvé refuge dans des édifices religieux, des écoles et des bâtiments non terminés ou abandonnés.
Les déplacés internes restants sont concentrés dans les gouvernorats de Ninive (602 000), Dahuk (349 000), Erbil (217 000), Salah al-Din (169 000), Sulaymaniya (151 000) et Kirkouk (124 000). Parmi ceux qui sont toujours déplacés, 1,2 million vivent dans des lieux privés, 574 000 dans des camps et 176 000 dans des abris de fortune.
D’après les dernières données de la DTM, les déplacés de retour ont cité l’amélioration de la situation en matière de sécurité, la disponibilité de logements, le manque de moyens financiers pour rester en situation de déplacement, l’encouragement des dirigeants communautaires et le soutien d’amis et de proches comme principaux facteurs ayant motivé leur décision de rentrer.
Les obstacles au retour cités par les familles toujours déplacées sont la dégradation et la destruction des habitations et des infrastructures, le manque de moyens financiers et de possibilités d’emploi et les inquiétudes en matière de sécurité.
« Les données de la DTM de l’OIM ont apporté des informations sur les phases de la crise et sont essentielles pour planifier l’aide humanitaire », a déclaré Marta Ruedas, coordonnatrice humanitaire des Nations Unies en Iraq. « Les données sur le retour sont vitales pour cette prochaine phase de notre soutien au relèvement et à la réintégration. »
« La DTM contribue considérablement aux efforts humanitaires en Iraq en éclairant l’allocation des ressources pour les populations déplacées et de retour. Des centaines de milliers de familles iraquiennes sont toujours déplacées et font face à d’importants obstacles au retour. Les populations déplacées et celles de retour sont souvent vulnérables et ont besoin d’aide humanitaire pour retrouver leurs moyens de subsistance et subvenir aux besoins de leur famille », a déclaré Gerard Waite, chef de mission de l’OIM en Iraq.
La DTM est le système de gestion de l’information de l’OIM qui permet de suivre et de contrôler les déplacements de population en situation de crise. Depuis début 2014, l’OIM en Iraq produit des ensembles de données, des rapports mensuels et des rapports thématiques, notamment sur la crise de Mossoul, les obstacles au retour, les évaluations de lieux et le suivi de l’urgence. Ces informations sont partagées publiquement en vue de contribuer aux efforts humanitaires.
La DTM de l’OIM en Iraq est soutenue par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain.
Le 100ème rapport de l’OIM peut être téléchargé ici : http://iraqdtm.iom.int/LastDTMRound/Round100_Report_English_2018_July_31_IOM_DTM.pdf
Le portail de la DTM de l’OIM est accessible ici : http://iraqdtm.iom.int
Pour plus d’informations, veuillez contacter Sandra Black, OIM Iraq, Tel. +964 751 234 2550, email : sblack@iom.int