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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les camps de réfugiés de Rohingyas se préparent à la mousson
Cox’s Bazar - L’organisme des Nations Unies chargé des migrations dispense une formation à la recherche et aux secours, à l’installation de centres médicaux d’urgence, à l’établissement de bases pour les équipes de travail et les machines légères, et à l’amélioration des abris afin de réduire l’impact de la saison de la mousson et des cyclones sur le plus grand camp de réfugiés du monde dans les prochaines semaines.
A l’approche de la saison annuelle des pluies au Bangladesh, l’OIM œuvre en vue de sécuriser les infrastructures et d’accroître la résilience des réfugiés rohingyas et de la communauté locale. Elle établit notamment des comités de réduction des risques de catastrophe pour que les réfugiés sachent à quoi s’attendre et qu’ils puissent se préparer à la pluie et au vent qui devraient provoquer des inondations et des glissements de terrains meurtriers dans les camps de Cox’s Bazar.
Ces six derniers mois, environ 700 000 Rohingyas ont fui vers le Bangladesh pour échapper à la violence au Myanmar. La plupart d’entre eux vivent aujourd’hui dans des abris faits de bâches en plastique sur des pentes instables qui se transformeront rapidement en terrain boueux à l’arrivée de la pluie.
Les études réalisées par l’OIM et ses partenaires indiquent qu’au moins 100 000 réfugiés et familles vulnérables de la communauté locale sont confrontés à une menace mortelle de glissements de terrain et d’inondations. Des milliers d’autres réfugiés sont également exposés au risque de maladie et pourraient se trouver dans l’incapacité d’obtenir de l’aide si les inondations entravent l’accès à certaines parties du camp.
Le 1er mars, l’OIM participera à une simulation d’urgence d’une journée pour aider à préparer une action rapide et coordonnée en réponse aux situations d’urgence. Parmi les autres participants figureront des membres du Groupe de coordination intersectorielle (GCI) indépendant et interorganisations, du HCR, des autorités gouvernementales et des organismes locaux.
« Compte tenu des situations d’urgence inévitables qui seront provoquées par les chutes de pluie, il est crucial d’œuvrer ensemble dès maintenant pour limiter la catastrophe avant qu’elle n’intervienne. Nous devons agir rapidement et efficacement lors de situations de crise », a déclaré Manuel Marques Pereira, coordonnateur de l’OIM pour les situations d’urgence à Cox’s Bazar.
« Il est tout aussi important de soutenir les réfugiés et les membres de la communauté locale en les formant et en les informant à l’avance pour qu’ils soient prêts à agir et à se protéger lorsque les conditions extrêmes feront leur apparition », a-t-il ajouté.
Des travaux sont déjà en cours pour améliorer les routes, stabiliser les pentes, les protéger contre l’érosion et renforcer 120 000 abris avant l’arrivée de la pluie.
Mais compte tenu du nombre important de réfugiés, du manque de terrain approprié et des conditions environnementales difficiles, il sera impossible de déplacer toutes les personnes à risque. Une action rapide sera essentielle pour limiter les pertes humaines.
Pour renforcer la résilience face aux dangers à venir, au moins 650 réfugiés et membres des communautés locales reçoivent de l’OIM une formation aux opérations de recherche et de secours et aux premiers soins, en collaboration avec les pompiers bangladais et le Département de la protection civile. Les personnes formées agiront comme points de référence communautaires lors de situations d’urgence, en diffusant des messages d’alerte d’intempéries et en contribuant à l’action d’urgence en première ligne.
Les glissements de terrain et les coulées de boue devraient provoquer la fermeture et le blocage des systèmes d’écoulement et des voies navigables. Il sera donc crucial de les dégager aussi vite que possible. Des machines légères seront installées et des équipes seront établies dans dix points stratégiques à travers le district dans le cadre du Projet d’ingénierie de maintenance sur le site, une initiative commune de l’OIM, du HCR et du PAM.
Ces équipes et ces machines seront mises à disposition pour aider les organismes humanitaires et gouvernementaux à répondre à la catastrophe, en particulier à nettoyer les débris et ainsi permettre un accès vital aux axes routiers.
Cinq centres médicaux spécialisés sont également établis à travers le district pour faire face aux épidémies de diarrhée aigüe qui devraient voir le jour en raison de l’impact des inondations sur l’eau et l’assainissement dans les camps. Ces épidémies peuvent souvent provoquer des décès, en particulier chez les enfants.
Dans le même temps, l’OIM œuvre avec les autorités locales en vue de soutenir les systèmes d’alerte rapide pour les réfugiés et les membres des communautés d’accueil. Les communautés sont elles aussi formées à se mettre à l’abri et à sécuriser les objets volants potentiellement meurtriers en cas de cyclone ou d’autre catastrophe.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Fiona MacGregor, OIM Cox’s Bazar, Email : fmacgregor@iom.int, Tel. +8801733335221