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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les arrivées de migrants bondissent tandis que l’OIM contribue à la réponse à la COVID-19 en Afghanistan
Herat, Afghanistan - Tandis que le coronavirus (COVID-19) se propage rapidement à travers la République islamique d’Iran - 13 938 cas confirmés et 724 décès en date du 16 mars -, les inquiétudes sanitaires se portent désormais sur la population afghane résidant en Iran.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) se tient prête à intervenir.
Depuis janvier et conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OIM), l’OIM œuvre aux côtés de dizaines de gouvernements pour aider les personnes qui se déplacent à rester en bonne santé. Le mois dernier, un plan de préparation et d’action de 17 millions de dollars a été lancé.
En Asie par exemple, l’OIM distribue du désinfectant pour les mains et des mouchoirs aux migrants à destination des Etats-Unis qui subissent des examens médicaux dans les centres de l’OIM. Le mois dernier, des fournitures médicales essentielles ont été données à la Chine pour aider à protéger les professionnels de santé en première ligne.
Conformément au Plan de préparation et de réponse stratégique mondial face à la COVID-19, et dans le cadre de la réponse des Nations Unies en Mongolie, l’OIM fournit également une aide technique pour mettre en œuvre l’outil de suivi du flux de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) afin de contrôler tous les véhicules entrants et sortants aux six principaux points de contrôle dans la capitale mongole. Cette initiative devrait se poursuivre la semaine prochaine (jusqu’au 24 mars).
L’OIM aide les Etats membres pour la coordination transfrontalière, établit une surveillance aux points d’entrée (aéroports, ports maritimes et postes-frontières terrestres) et fait appel à ses réseaux communautaires pour renforcer les activités de communication des risques et aider à garantir que les informations sur les mesures à prendre pour rester en bonne santé soient communiquées aux plus vulnérables, notamment aux migrants, indépendamment de leur statut.
Pendant la semaine écoulée (8-14 mars), aux frontières de l’Afghanistan, plus de 36 000 migrants sont rentrés via la frontière d’Islam Qala dans la province d’Herat, à l’ouest du pays, un record pour une seule semaine. Les retours quotidiens dépassent désormais les 9 000.
En outre, l’OIM assume un rôle officiel de coordination interorganisations à la frontière avec l’Iran à Herat et a installé des stations de lavage des mains dans tous ses centres de transit. Elle sensibilise également les migrants de retour, les déplacés internes et les autres populations migrantes à l’hygiène de mains et aux mesures de protection personnelle afin de prévenir la transmission de la maladie. Le Ministère de la santé publique du gouvernement afghan à Herat a déposé une demande de 200 collaborateurs en plus pour se consacrer à la réponse à la COVID-19, notamment pour des actions de surveillance transfrontalière.
L’OIM soutient activement le Ministère de la santé publique et l’OMS dans la préparation et la coordination d’urgence face à la COVID-19. Ce soutien comprend le détachement de personnel pour la surveillance transfrontalière, la fourniture de matériel médical comme du désinfectant pour les mains et des masques, la publication d’affiches avec des messages du Ministère et de l’OMS et surtout, la sensibilisation au niveau communautaire par le biais de sessions d’éducation sanitaire et la collecte de données collectives.
La Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM se prépare à effectuer un contrôle du flux aux frontières afghanes avec l’Iran afin de recueillir des données sur la population de retour qui éclaireront les actions gouvernementales et humanitaires plus larges.
Sous la direction du Ministère de la santé, sept équipes de santé mobile et un programme frontalier de dépistage de la tuberculose pour les migrants afghans se préparent au déploiement dans les zones frontalières pour contribuer aux actions de surveillance et de réponse. Les dépisteurs de la TB commenceront à soutenir la surveillance de la COVID cette semaine à la frontière iranienne.
Pour aider, l’OIM en Afghanistan déploie 50 collaborateurs spécialisés en santé migratoire dans les quatre principales provinces frontalières avec le Pakistan et la République islamique d’Iran. Ce personnel est financé par les contributions du Département britannique pour le développement international (DFID), le Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence (CERF) et le Fonds mondial pour la TB, le paludisme et le VIH/Sida.
En Afghanistan, le nombre de cas confirmés reste faible, avec 22 cas en date du 16 mars. Néanmoins, le gouvernement a fermé les écoles jusqu’à la fin avril et tous les vols vers l’Iran sont suspendus, avec un certain nombre de fermetures des frontières internationales.
La frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan a été officiellement fermée depuis aujourd’hui pour deux semaines. A Herat, l’interdiction des rassemblements publics est entrée en vigueur pour tenter de lutter contre la propagation.
Chaque année, plus de 500 000 migrants afghans irréguliers rentrent du Pakistan et de République islamique d’Iran. Ces pays accueillent à eux deux jusqu’à 5 millions d’Afghans, aussi bien des réfugiés que des populations sans papiers. Les retours en masse associés à la COVID-19 suscitent la crainte que l’arrivée de dizaines de milliers de migrants de retour en un lapse de temps très court ne fasse croître les taux de transmission en Afghanistan.
En réponse, le programme d’action transfrontalière de l’OIM fait fonctionner un réseau de 8 centres de transit aux frontières où une aide humanitaire post-arrivée est fournie à des dizaines de milliers d’Afghans de retour sans papiers chaque année.
Ces quatre dernières années, l’OIM a aidé plus de 300 000 migrants irréguliers avec le financement des Etats-Unis, du Royaume-Uni, du Japon, de l’Italie, de la Suisse, des Pays-Bas, de la Norvège et de la DG ECHO de l’Union européenne.
L’OIM recherche activement des fonds supplémentaires de la part des partenaires donateurs pour les actions de réponse à la COVID-19 en Afghanistan.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Nicholas Bishop, Chargé de la réponse d’urgence, OIM Afghanistan, Tel. +93794445948, email : nbishop@iom.int