Communiqué
Global

Les agences des Nations Unies au Kirghizstan et au Kosovo lancent des réseaux des Nations Unies sur les migrations

Pristina/Bichkek - Plus de 700 000 des 6,3 millions de citoyens du Kirghizstan travaillent à l'étranger, apportant une contribution importante au développement de ce pays montagneux d'Asie centrale. La protection des droits des migrants est une priorité pour le gouvernement et a fait l'objet d'un événement de lancement en ligne la semaine dernière, ouvert par le président du Service d’Etat national à la migration et le Vice-premier ministre.

Le vendredi 18 décembre, Journée internationale des migrants, les agences des Nations Unies au Kirghizistan et au Kosovo* ont lancé leurs propres réseaux locaux des Nations Unies sur les migrations afin d'aider les autorités à atteindre les objectifs du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM).

« La COVID-19 a mis en avant l'importance d'une migration bien gérée pour une société prospère et saine, démontrant l'impact négatif de la réduction de la mobilité des personnes sur le développement durable », a noté Zeynal Hajiyev, coordonnateur sous-régional de l'OIM pour l'Asie centrale.

« Notre santé, notre alimentation et notre prospérité dépendent de la circulation sûre et ordonnée des personnes », a-t-il ajouté. « A cet égard, le Pacte mondial sur la migration est particulièrement important. Les décisions que nous prenons face à la mobilité mondiale actuelle affecteront le paysage social et économique du monde pendant de nombreuses années ».

Au Kosovo, où l'OIM est présente depuis l'urgence de 1999, le Réseau contribuera à des initiatives plus larges élargissant les partenariats sur la migration.

« L'OIM se réjouit de la création du Réseau local, une initiative qui améliorera certainement la coopération des agences des Nations Unies et contribuera aux efforts des autorités kosovares pour mettre en œuvre des politiques migratoires conformes aux normes internationales », a déclaré Anna Rostocka, chef de mission de l'OIM au Kosovo, lors d'un lancement en ligne à Pristina, capitale du Kosovo.

Un couple kirghize, Sanobahor et Asanbai, et leurs deux enfants ont été aidés par les agences des Nations Unies après avoir échappé à l'exploitation en Russie. Leur histoire illustre bien pourquoi les migrants doivent être inclus dans les mécanismes de protection.

Les participants à l'événement de lancement ont pris connaissance d'une nouvelle campagne d'information visant à sensibiliser les migrants, les militants des droits civils et humains, les ONG partenaires et d'autres parties prenantes au GCM par le biais de pages sur les réseaux sociaux encourageant une « migration sûre ». Les messages diffusés sur les réseaux sociaux visent à défendre un meilleur accès aux services pour les migrants dans le cadre de la préparation, de la prévention et de la réponse à la COVID-19, en s'appuyant sur les engagements pris par l'État dans le cadre du GCM.

* Toutes les références au Kosovo doivent être comprises dans le contexte de la résolution 1244 (1999) du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Pour plus d'informations, veuillez contacter Joe Lowry au Bureau régional de l'OIM pour l'Europe du Sud-Est, l'Europe de l'Est et l'Asie centrale à Vienne, Tel : +43 660 377 6404 ; Email : jlowry@iom.int , ou Florence Kim au Secrétariat du Réseau des Nations Unies sur les migrations, Tel : +41 79 748 03 95, Email : fkim@iom.int