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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Les activités créées par les ex-combattants d'Aceh prospèrent, mais la paix reste fragile
D'après une récente étude de l'OIM, les
activités créées avec l'aide de l'OIM et du
gouvernement japonais par les ex-combattants, notamment dans
l'agriculture et la pêche, prospèrent.
Depuis juillet 2006, avec le soutien financier du Japon et
grâce aux dix Centres d'information, de conseil et
d'orientation (ICRS en anglais) créés dans la
province d'Aceh, l'OIM est venue en aide à près de
5000 ex-combattants et prisonniers politiques amnistiés en
leur permettant de créer leur propre activité
rémunératrices – cafés, kiosques,
poissonneries, fabriques de briques, de tempe (produit à
base de soja fermenté), ateliers de couture, échoppes
de tailleurs.
Une récente étude de l'OIM portant sur 100
ex-combattants a révélé que les revenus
générés par ces activités
dépassent le revenu minimum mensuel de 850000 IDR (90 USD)
dans la province d'Aceh. Dans l'est d'Aceh, les ex-combattants
ayant bénéficié de l'aide de l'OIM gagnent en
moyenne 990000 IDR (105 USD) par mois, tandis que le revenu moyen
des ex-combattants interrogés dans le sud d'Aceh
s'élève à 1800000 IDR (192 USD) par mois.
« Cela démontre que grâce aux conseils et aux
formations appropriées, ces personnes peuvent reconstruire
leur vie et contribuer au développement d'Aceh »
explique Ferdinand Paredes, qui dirige le programme post-conflit et
réintégration dans la province d'Aceh.
Menée début juillet 2007, cette étude
portait sur les activités créées depuis plus
de six mois par des ex-combattants dans quatre districts –
Aceh Sud, Aceh Est, Bireuen et Lhokseumawe – afin
d'évaluer leur viabilité à long terme.
Les équipes des centres ICRS leur proposent des conseils
personnalisés, les aident à développer des
activités économiques viables, notamment dans les
secteurs de l'agriculture et à la pêche, et
supervisent l'achat de matériel pour que ces
activités soient possibles.
Ismael, un ex-combattant qui tient un café près de
Calang, sur la côte ouest d'Aceh, explique que l'aide fournie
par l'OIM pour créer sa propre activité l'a convaincu
d'opter pour une activité plus respectueuse de
l'environnement.
« Je passais mon temps à abattre des arbres et
à ramasser du bois, mais je suis désormais trop
occupé dans mon café » explique Ismael. Comme
beaucoup d'anciens prisonniers et d'ex-combattants participant
à ce programme, il a investi ses économies pour
créer sa propre activité génératrice de
revenus.
Mawadah, une ex-combattante de 25 ans originaire de Takengon, a
acheté un pick-up avec le soutien de l'OIM pour se lancer
dans la vente de légumes. Désormais, elle subvient
aux besoins de sa famille et elle emploie cinq personnes. «
J'aimerais étendre mon activité à toute la
province d'Aceh et établir des liens commerciaux à
Banda Aceh, Siglie et Meulaboh » explique-t-elle.
Près de deux ans après la signature d'un accord de
paix, Aceh peine encore à se remettre de plus de trois
décennies de conflit, avec un taux de chômage
élevé, des violences, un nombre important de
traumatismes liés au conflit et la disparition de nombreuses
activités rémunératrices, fermes et
maisons.
« Il reste encore beaucoup à faire pour ancrer la
paix à Aceh » explique Ferdinand Paredes. « Les
années de conflit ont eu d'importantes conséquences
psychologiques, physiques et économiques sur les habitants
d'Aceh. Pour que la paix puisse perdurer, il faut agir en faveur du
développement économique et mettre en uvre des
programmes favorisant le rétablissement des
communautés affectées par le conflit »
ajoute-t-il.
Une étude récemment menée par l'OIM et
l'université d'Harvard révèle que deux ans
après la signature de l'accord de paix le 15 août
2005, les habitants d'Aceh continuent de souffrir de traumatismes,
de dépression, et rencontrent des difficultés
économiques.
Près d'un cinquième des personnes
interrogées, soit 18 pour cent, ont déclaré
que leur maison avait été détruite lors du
conflit, 44 pour cent ne vivent pas dans un logement
adéquat, 59 pour cent déclarent manquer de
nourriture, tandis que 64 pour cent n'ont pas accès aux
installations sanitaires ou à l'eau potable.
Par ailleurs, 76 pour cent des personnes interrogées dans
des communautés les plus touchées par le conflit dans
14 districts d'Aceh déclarent rencontrer des
difficultés pour subvenir aux besoins de leur famille. Cette
étude a également révélé que 44
pour cent des civils souffrent de dépression, 17 pour cent
de stress post-traumatique, et 48 pour cent
d'anxiété.
Cette étude, qui portait sur 1972 personnes originaires
de 105 villages et sélectionnées de façon
aléatoire, a été menée avec l'aide de
la Syiah Kuala University et du Ministère de la Santé
indonésien, avec le soutien financier de la Banque Mondiale,
des services de décentralisation, de l'université
d'Harvard, du gouvernement canadien et de l'OIM.
Des informations supplémentaires les programmes de
rétablissement du conflit et du tsunami de l'OIM sont
disponibles sur
"http://www.iom.or.id">www.iom.or.id
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Marianne Kearney
OIM Banda Aceh
Tél. : +62 812 698 9308
E-mail :
"mailto:mkearney@iom.int">mkearney@iom.int