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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’élimination du paludisme est possible… mais seulement si la mobilité humaine est prise en considération
Genève - La mobilité humaine est un important déterminant social de la santé qui peut accroître les maladies et décès associés au paludisme pour les migrants et les communautés d’accueil, en particulier le long des couloirs migratoires. Avec près d’un individu sur sept en déplacement, les populations quittant une zone où la prévalence du paludisme est la plus forte peuvent provoquer une réintroduction du paludisme dans des zones à faible transmission ou exemptes de paludisme. Les inégalités sociales et économiques associées aux politiques discriminatoires dans tous les secteurs, comme la santé, l’immigration, le travail et la protection sociale, limitent souvent l’accès des migrants à des services adéquats de prévention, de diagnostic et de traitement du paludisme. Cela perpétue le cycle de la maladie chez les migrants et au sein des communautés d’accueil.
En 2017, le paludisme était considéré comme l’une des principales causes de décès dû à une maladie contagieuse à travers le monde, avec une estimation de 219 millions de nouveaux cas et 435 000 décès. Il est essentiel de comprendre les schémas de mobilité des migrants et les facteurs de risque associés au paludisme pour améliorer les effets de la migration et réduire la vulnérabilité des migrants s’agissant de leurs conditions de vie, de travail et de transit, qui augmente leur probabilité de contracter le paludisme. L’élimination du paludisme n’est possible qu’en identifiant des approches opérationnelles fondées sur des faits qui puissent être utilisées pour atteindre les populations de migrants, améliorer la lutte contre les vecteurs et garantir l’accès des migrants aux services de lutte contre le paludisme, tout en favorisant la surveillance, les renvois et le traitement entre les systèmes de santé nationaux.
Les migrants doivent de toute urgence être intégrés dans les stratégies de prévention et de contrôle nationaux et locaux afin de soutenir l’élimination du paludisme, dans l’esprit des objectifs de développement durable qui visent à la Couverture sanitaire universelle, et conformément aux objectifs du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et à la Résolution 70.15 de l’Assemblée mondiale de la Santé sur la promotion de la santé des réfugiés et des migrants (2017).
L’OIM appuie actuellement les programmes de lutte contre le paludisme dans de nombreux pays du monde, souvent avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Au Yémen, en Thaïlande et en Somalie, l’OIM met en œuvre des stratégies de santé publique à multiples facettes et fondées sur des preuves, en intervenant notamment en matière de lutte contre les vecteurs, en distribuant des moustiquaires imprégnées d’insecticide (MII) et en réalisant des campagnes pour changer les comportements, sensibiliser à la prévention et encourager la recherche de traitement et l’observance thérapeutique. Au Paraguay, pays aujourd’hui certifié par l’OMS comme étant exempt de paludisme (2018), l’OIM a appuyé le Ministère de la santé et de la protection sociale dans le renforcement de la Stratégie nationale pour la prévention de la réintroduction du paludisme, en mettant l’accent sur la prévention de la maladie, l’identification de cas potentiels, la précision du diagnostic, le traitement et le déploiement de ressources et de compétences dans les 18 régions sanitaires du pays.
L’élimination du paludisme nécessitera une approche universelle visant à renforcer les actions communautaires centrées sur les déterminants de la santé des migrants et à créer des systèmes de santé durables et sensibles à la mobilité de population pour répondre aux nombreux défis de la lutte contre le paludisme dans un monde de plus en plus interconnecté.
Lisez ici des récits sur le travail de l’OIM auprès de communautés de migrants touchées par le paludisme (en anglais).
Pour plus d’informations, veuillez contacter le siège de l’OIM :
Carlos Van der Laat, Tel : +41227179459, Email : cvanderlaat@iom.int