Communiqué
Global

Le typhon Haima/Lawin laisse des traces de destruction aux Philippines

Philippines - Des dizaines de milliers de personnes ont perdu leur logement aux Philippines au lendemain du super typhon Haima (localement connu sous le nom de Lawin), qui a ravagé la province de Luzon, au nord du pays, la semaine dernière. En raison de l’excellente préparation des autorités locales et du gouvernement, la tempête n’a fait que peu de victimes.

Cependant, les coûts en termes d’infrastructures, de logement et l’impact économique dans cette zone généralement défavorisée sont élevés. D’après les informations qui continuent d’arriver des zones touchées, plus de 60 000 habitations ont été endommagées, dont 14 000 sont complètement détruites.

La plupart des personnes évacuées jeudi dernier sont rentrées pour commencer les réparations ou pour reconstruire. Bon nombre devront vivre chez des voisins ou des proches jusqu’à ce que leur logement soit de nouveau habitable.

« Cette dernière tempête montre encore une fois l’immense vulnérabilité des Philippines aux catastrophes naturelles », a déclaré Conrad Navidad, coordinateur du programme national de l’OIM, qui était l’un des premiers intervenants à atteindre les zones sinistrées vendredi. « De nombreuses habitations ici sont précaires et les habitants ont des ressources limitées pour protéger leur logement des tempêtes. Pour eux, c’est retour à la case départ à chaque fois qu’une tempête fait rage. »

Les Philippines sont en moyenne frappées par 28 tempêtes et typhons chaque année, la province de Luzon étant parmi les plus touchées. Haima/Lawin était la plus grosse tempête à s’abattre sur le pays depuis le super typhon Hayian/Yolanda, qui avait fait 10 000 morts en 2013 dans la région des Visayas, au sud du pays.

La saison des typhons a généralement lieu de mai à octobre mais des tempêtes occasionnelles hors-saison, comme Haiyan/Yolanda et comme le typhon Pablo en décembre 2012, ont aussi fait d’importants dégâts.

« L’imprévisibilité de ces tempêtes fait de l’investissement dans la préparation une nécessité permanente », a expliqué Marco Boasso, chef de mission de l’OIM aux Philippines. « Nous œuvrons en coopération étroite avec le gouvernement, les institutions des Nations Unies et d’autres partenaires, mais c’est un exercice constant. Personne ne se rend compte quand la préparation porte ses fruits, seulement quand elle est un échec. »

Le gouvernement des Philippines a refusé l’aide internationale au lendemain d’Haima mais une réponse locale est prévue. L’OIM travaille actuellement aux côtés des responsables pour déterminer l’aide qu’elle peut apporter.

Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM aux Philippines, Conrad Navidad, Tel. +63 9088654543, Email cnavidad@iom.int ou Maria Moita, Tel +63 917 3281714, Email: mmoita@iom.int.