Communiqué
Global

Le suivi du déplacement contribue à la réponse à la catastrophe dans la région autonome de Bougainville, en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Disaster responders in Bougainville adopt IOM’s Displacement Tracking Matrix. Photo: IOM/Peter Murorera 

 

Port-Moresby - Les acteurs de la gestion des catastrophes dans la région autonome de Bougainville, en Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), ont adopté la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM afin de mieux gérer les données lorsqu’ils font face à des catastrophes naturelles. La région isolée est victime de séismes, d’activité volcanique et de cyclones tropicaux.

Une formation à la DTM de deux jours, financée par l’USAID et organisée dans la ville de Buka, la capitale provinciale temporaire, a attiré 26 participants du gouvernement de Bougainville, de l’Autorité de l’immigration et de la citoyenneté de PNG, d’ONG, des Nations Unies, des églises et des médias.

L’atelier était centré sur la collecte de données sur le terrain et a enseigné comment générer des supports d’information qui éclairent mieux la planification et les réponses fondées sur des preuves aux besoins multisectoriels des déplacés internes. Il a également traité de la prévention de l’exploitation et des abus sexuels et a donné aux participants l’occasion de faire part de leurs connaissances et de leur expérience en matière d’évaluation en situation de crise.

« Les participants ont appris les compétences nécessaires pour suivre le déplacement de population et recueillir des données essentielles qui sont nécessaires pour répondre efficacement à une situation d’urgence et sauver des vies », a déclaré Lance Bonneau, chef de mission de l’OIM en PNG.

Shardrach Himata, Secrétaire adjointe de Bougainville, a également salué la formation. « La collecte et l’analyse systématiques de données sont essentielles pour concevoir la préparation et la réponse à l’urgence », a-t-il déclaré.

La DTM de l’OIM est destinée à recueillir, traiter et diffuser des informations de manière systématique afin d’apporter une meilleure compréhension des mouvements et de l’évolution des besoins des populations mobiles dans les lieux de déplacement ou de transit. Elle établit également le profil des déplacés pour mieux cibler l’assistance, en particulier pour les plus vulnérables, notamment les personnes handicapées, celles souffrant de maladies chroniques, et les femmes et les enfants.

« Nous nous reposons beaucoup sur les outils de la DTM fournis par l’OIM pour nous aider à coordonner l’aide internationale suite à des catastrophes », a déclaré Richard Higgins, spécialiste de la coordination humanitaire aux Nations Unies, qui dirige le Secrétariat de l’équipe de gestion des catastrophes en PNG.

« Nous nous appuyons sur l’OIM et le Groupe chargé des abris pour utiliser les outils de la DTM, pour nous aider à avoir une meilleure vue d’ensemble, non seulement de la localisation des personnes, mais également de leur profil, du type d’aide qu’elles souhaitent et du type d’aide dont elles ont besoin », a-t-il ajouté.

En coopération étroite avec les Centres nationaux et provinciaux de gestion des catastrophes de PNG, avec les partenaires des Nations Unies et des ONG, l’OIM a déployé la DTM lors de plusieurs situations d’urgence en PNG, plus récemment lors du déplacement provoqué par l’éruption du Mont Ulawun en juin 2019.

La formation faisait partie d’un projet de l’OIM financé par l’USAID, intitulé : Strengthening Early Warning Systems and Preparedness Actions for Disaster Risk Reduction in Papua New Guinea.

Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM à Port-Moresby, Lance Bonneau, Tel. +675 3213655, email : lbonneau@iom.int ou Peter Murorera, email : pmurorera@iom.int