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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Le Sénégal lance la première base de données de la loi sur les cas de traite
Dakar - Le Sénégal est un pays d’origine, de transit et de destination pour de nombreux migrants en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale qui pourraient être victimes de traite des personnes.
La mendicité forcée est la principale forme de traite mais les trafiquants exploitent également les jeunes dans la servitude domestique, le travail forcé dans les mines d’or et la traite à des fins sexuelles. En 2018, 1 100 migrants sénégalais qui avaient l’intention de se rendre en Europe ont été identifiés comme vulnérables à la traite en Libye.
Malgré les efforts considérables déployés par le Sénégal en vue d’identifier et d’aider les victimes de traite, le groupe de travail du pays contre la traite des personnes est confrontée à un manque de données sur les survivants, les crimes et les trafiquants. Par ailleurs, le manque d’établissement de réseaux et de partage d’informations entre les autorités locales et d’autres acteurs rendent difficiles la coordination des actions à travers le Sénégal.
Dans ce contexte, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Sénégal et le Ministère de la justice, à travers son Centre national de lutte contre la traite des personnes (CNLTP) et la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), ont entrepris de promouvoir la toute première base de données de la loi sur les cas de traite, le Système de suivi de la traite, connu sous le nom de Systraite.
Le système en ligne recueillera des données sur les survivants de traite - comme le pays ou la région d’origine, l’âge, le sexe - sur les types de maltraitance auxquels ils sont confrontés et d’autres données sur les méthodes de procédure de renvoi devant les tribunaux, et sur les profils des trafiquants.
Cette semaine (21/10), l’OIM, le CNLTP et la DAGC ont organisé une cérémonie à Dakar pour lancer Systraite. Des équipements comprenant des ordinateurs et des modems internet ont également été remis au personnel judiciaire comme les présidents des tribunaux pour enfants et les procureurs.
Avant le lancement, l’OIM s’est jointe au CNLTP et à la DAGC pour organiser des sessions de formation à l’utilisation du système. Systraite déployé dans cinq régions pilotes : Dakar, Kedougou, St. Louis, Tambacounda et Thies, les régions les plus touchées du Sénégal.
« La collecte de données est essentielle pour lutter contre la traite des personnes car elle permet un meilleur suivi des survivants de traite et de faciliter ainsi les enquêtes et les poursuites des auteurs », a déclaré Clara perez, chargée du programme de l’OIM au Sénégal.
Depuis août 2010, le CNLTP coordonne ses efforts nationaux pour lutter contre la traite, notamment grâce à la mise en œuvre d’un Plan d’action de trois ans (2018-2020) sur les axes stratégiques de la prévention, de la protection et des poursuites judiciaires de la traite d’êtres humains.
Cette activité a été mise en œuvre avec le soutien financier du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain dans le cadre du Programme de migration régionale en Afrique. Dans les mois à venir, le projet prévoit de déployer la base de données Systraite dans toutes les juridictions sénégalaises.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Candide Migan, OIM Sénégal, Tel. +221 33 8696200, email : cmigan@iom.int